Violences à conakry : les témoignages du frère du policier tué à wanidara

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A près les violences ayant entraînées,jeudi 08 novembre 2018, la mort du brigadier chef, Bakary Camara à Wanidara, le frère ainé du défunt est revenu sur ses derniers échanges avec son frère.

« A 5 heures, il m’a appelé pour me dire de ne pas passer par la route le prince en venant au travail sous pretexte que les jeunes brûlent des pneus. Mais au moment que je venais, la police avait dispersé les manifestants et j’ai pu rejoindre mon lieu de service. A 10 heures, on m’informe que mon frère est gravement bléssé et qu’il a été poignardé. Directement, j’ai enlévé mes gans et ma blouse pour me rendre au Camp Samory Touré » a témoigné Lancinet Camara, peu après l’annonce de la mort du policier.

Le chef d’Etat major des forces armées et le directeur géneral de la police nationale se sont aussitôt rendus à l’hôpital Ignace Deen pour constater les faits.

Interrogé, le directeur général du service Santé des forces armées fait le bilan des incidents enregistrés au sein des services de maintien d’ordre.

« Nous avons reçu un gendarme qui a reçu une blessure au niveau de l’oeil gauche. Actuellement, nous lui avons donné les prémiers soins et nous l’avons réfèré à la clinique sino-guinéen pour l’évacuer. Ensuite, on a eu un dépôt de corps d’un policier. Nous l’avons amener à l’hôpital Ignace Deen. Voilà le bilan d’hier et d’aujourd’hui que nous avons enregistré » a indiqué Colonnel Ibrahima Kalil Touré.

De l’autre,  l’opposition a fait un bilan de deux personnes tuées à balles réelles, en marge de la journée ville-morte.

Mata Malick Madou

 

 

 

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