Syndicats – gouvernement : ouverture des négociations autour des 8 millions, le syndicat pose déjà des conditions préalables

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A près plusieurs mois d’attente, les négociations entre les commissions du syndicat des enseignants guinéens et celle du gouvernement ont repris ce mercredi 29 août au ministère de la Fonction publique à Kaloum. La rencontre d’aujourd’hui va porter essentiellement sur l’ouverture d’un couloir de négociations sur les 8 millions de francs guinéens comme salaire de base pour les enseignants.

Par ailleurs, ces négociations entre le gouvernement et le syndicat avaient été entamées au mois de mai dernier, puis suspendues le 4 mai, suite à la démission du gouvernement dirigé par Mamady Youla.

Selon le chargé de communication du syndicat des enseignants qui pose des conditions d’entrée de jeu, les préalables à ces négociations sont entre autres : « la réhabilitation dans leurs droits, des enseignants qui ont été mutés arbitrairement pour fait de grève, la bancarisation des salaires des nouveaux enseignants et la dépolitisation de l’enseignement. Aussi, il n’est pas question de s’asseoir sur une même table de négociations, avec celle qui est allée vandaliser les locaux du SLECG », a déclaré Mohamed Bangoura.

Le chargé de communication du SLECG, fustige l’attitude de certains responsables de l’éducation, qui selon, lui politisent l’école guinéenne. Le SLECG va demander leur départ.

Poursuivant il ajoute : « Dr Ibrahima Kourouma, Morlaye Condé (DPE de Dalaba), Morlaye Yattara, Mory Sangaré, Alhassane Diakité et Kasimir Diawara, sont des éléments sur lesquels nous devons statuer. Et demander que Dr Ibrahima Kourouma et son équipe, se retirent du système éducatif, car nous voyons très mal la politisation de l’école », indique-t-il.

Nous y reviendrons !

Tomou TRAORE

 

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