Sécurité : vers la mise en place d’un centre d’alerte précoce en guinée

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D ans le but  de prévenir les crises et conflits dans la sous-région ouest africaine, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont élaboré récemment un vaste programme de la mise en place des centres d’alerte précoce au niveau de ces pays membres. 

De nos jours, ces centres sont opérationnels dans 5 pays de l’espace CEDEAO. La Guinée qui n’était pas concernée par ce processus, sera bientôt dotée d’un centre national d’alerte précoce.

A cet effet, un atelier s’est tenu ce mardi 11 décembre 2018 à Conakry en vue de trouver des mécanismes pour la mise en place de ce  centre national d’alerte précoce en Guinée.

« La Guinée est un pays qui n’est pas en guerre. Et pour prévenir et trouver des solutions adéquates à toutes sortes de crise en Guinée, le secrétariat exécutif de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest a décidé de mettre en Guinée un centre national d’alerte précoce. Ce centre va permettre de barrer la route à toute crise dans le pays à travers l’implication de tous les acteurs concernés par le processus » a expliqué Liliane Alapini, représentante permanente de la CEDEAO en Guinée.

Venu présider cet atelier au nom du premier ministre, chef du gouvernement, le ministre d’Etat à la défense nationale et ministre chargé des affaires présidentielle, a d’abord salué cette initiative de la CEDEAO avant de rassurer que le centre national d’alerte précoce sera bientôt installé en Guinée.

« Au nom du premier ministre Dr Kassory Fofana, j’apprécie et je salue cette bonne initiative des chefs d’Etat de la CEDEAO. Je rappelle que la mise en place de ce Centre a été déjà approuvée par le président Alpha Condé et son gouvernement. Donc je vous rassure que dès après cet atelier, nous allons mettre tout en œuvre pour que ce projet voit le jour en Guinée » a promis Docteur Mohamed Diané.

Les femmes jouent un rôle important dans la résonance des crises et conflits en Afrique de l’ouest,  mais ces dernières n’ont pas été associées à ce processus. C’est pourquoi  la ministre de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance,  a demandé à la représentante de la CEDEAO en Guinée, d’associer les femmes dans processus de la mise en place du centre national d’alerte précoce en Guinée.

« Je suis un peu surprise de voir les femmes guinéenne exclues dans ce processus de la mise en place du centre national d’alerte précoce. Et tout le monde sait que les femmes guinéennes jouent et continuent à jouer un rôle capital dans la résolution des crises en Guinée, le REFAMP-Guinée en est une illustration parfaite. Donc je demande à la représentante permanente de la CEDEAO en Guinée d’associer les femmes dans la mise en place du centre national d’alerte précoce en Guinée » a plaidé la ministre de l’Action Sociale.

Une doléance qui a été saisie et prise en compte par  Liliane Alapini. Au terme donc de cet atelier qui s’étend sur un jour, les conclusions seront remises au chef du gouvernement afin d’accélérer le processus de la mise en place du centre d’alerte précoce en Guinée.

Elma Camara

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