Réouverture des classes : les enseignants du privé menacent de boycotter les cours

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A bandonnés à eux-mêmes sans salaire, ni assistance depuis le 18 mars dernier, les enseignants des écoles privées de Guinée entendent boycotter les cours dès l’ouverture des classes prévue le 29 juin prochain, a-t-on appris.

Selon un responsable du Syndicat des Enseignants des Ecoles Privées de Guinée, cette grève consiste, entre autres, à exiger l’immatriculation des enseignants du privé à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, l’augmentation à  100% du taux horaire dans toutes les écoles privées et la représentativité du syndicat des enseignants du privé sur toute l’étendue du territoire.

« Nos revendications ne se limitent pas seulement aux mois impayés.  Nous voulons dans cette grève que nous déclenchons à partir du 29 juin à 7h du matin que l’année prochaine, qu’il ait d’abord 100% d’augmentation du taux horaire dans toutes les écoles privées, nous exigeons l’immatriculation des enseignants du privé à la Caisse Nationale de la sécurité sociale, nous exigeons aussi que le syndicat soit représenté dans tout le pays » , a annoncé Niouma Sory Léno syndicaliste.

Pour sa part, le porte-parole de l’Association des fondateurs des écoles privées de Guinée appelle les enseignants du privé à sursoir à leur grève.

«L’association des fondateurs des écoles privées de Guinée reste solidaire avec tous les enseignants. Nous sommes tous dans une situation de crise sanitaire aujourd’hui sans précédent. Nous nous trouvons dans un cas de force majeure. Il faut que les enseignants se battent d’abord pour qu’on reprenne les cours et à la suite de cela, nous allons essayer de voir leur situation », plaide Roland Sousou, porte-parole de l’association des fondateurs des écoles privées de Guinée.

Mata Malick Madou

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