Marche du fndc : la mouvance résume le mouvement aux militants de l’ufdg

Publicité

Les leaders du Front National pour la Défense de la Constitution ont drainé du monde le jeudi 24 octobre  2019 sur l’esplanade du stade du 28 septembre pour dire non à un éventuel 3e mandat ou l’adoption d’une Nouvelle Constitution.

Selon un communiqué du gouvernement, cette manifestation a mobilisé au moins 30 mille personnes dans la rue alors que les organisateurs avancent plus d’un million  de personnes.

De l’avis des partisans du pouvoir, y compris  Souleymane Keita, membre du bureau national du RPG ARC-EN-CIEL,  la majorité des manifestants étaient des militants de l’UFDG, principale formation de l’opposition guinéenne.

« La mobilisation à la marche du FNDC le jeudi 24 octobre est loin de l’expression du peuple. La foule était composée essentiellement des militants de l’Union des forces Démocratique de Guinée (UFDG) dirigé par le chef de file de l’opposition El hadj Cellou Dalein . Aujourd’hui, on a vu encore une fois, les militants de l’UFDG fortement mobilisés à Conakry pour exprimer leur point de vue sur ce sujet très intéressant qui est l’adoption d’une Nouvelle Constitution. Soyez convaincus avec moi que  90% des manifestants aujourd’hui lors de cette manifestation étaient de l’UFDG. Vous n’avez pas besoin d’une étude pour le savoir » a déclaré Souleyma Keita.

Toutefois, ce conseiller à la Présidence se réjouit tout de même du bon déroulement de cette marche qui n’a pas connu d’incident majeur.

«  Nous sommes très contents  parce que c’est tout ce que nous nous réclamons. En démocratie, il faudrait que toutes les composantes de la nation, les divergences d’idées puissent avoir la possibilité de s’exprimer librement  dans le respect des lois de la République. Maintenant à ce qui concerne les motifs, encore une fois, je réitère ma position de départ. Il n’y a pas de raison de manifester pour des intentions qui ne sont pas encore manifestes. Ça n’a pas de sens ! C’est juste une façon d’amuser la galerie, refaire sa santé politique et se donner la possibilité d’avoir les tribunes pour pouvoir exprimer  ceci ou cela. Sinon, on ne peut pas manifester  pour demander à un Président  de la République de renoncer à des  revendications qu’eux-mêmes qualifient d’intention. Le débat concernant la Nouvelle Constitution est un débat national. Personne ne peut empêcher à son prochain  d’avoir son point de vue la dessus », précise-t-il

Dans les jours à venir, Souleymane Keita annonce l’organisation d’un mouvement de soutien au projet de changement constitutionnel par  la mouvance à Conakry.

Mata Malick Madou

Publicité