C e dimanche 28 décembre 2025, la Guinée organise son élection présidentielle, où 6 768 458 électeurs inscrits sont appelés à voter dans près de 23 000 bureaux répartis sur l’ensemble du territoire.
Ce vote, quatre ans après le coup d’État du 5 septembre 2021 mené, à l’époque, par le colonel Mamadi Doumbouya, vise à clore la période de transition sous l’égide du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) et à restaurer l’ordre constitutionnel avec un président élu.
La Direction Générale des Élections (DGE) a mis en place un vaste dispositif logistique, incluant environ 17 000 centres de vote et le déploiement de 10 000 observateurs nationaux et internationaux pour garantir la transparence du processus.
Selon des rapports de l’organe en charge de l’organisation des élections dans le pays et d’organisations comme l’Union Africaine, le matériel électoral (bulletins, isoloirs et urnes) a été distribué dans les 8 régions administratives du pays, malgré des défis logistiques dans les zones rurales et frontalières.
Neuf prétendants s’affrontent pour succéder au CNRD. Parmi les favoris figure Mamadi Doumbouya, porté par la Génération pour la Modernité et le Développement (GMD), dont la candidature a suscité des débats sur la légitimité.
D’autres candidats notables incluent, notamment Abdoulaye Yéro Baldé (Front démocratique de Guinée – Frondeg), Abdoulaye Kourouma (Rassemblement pour la renaissance et le développement – RRD), Hadja Makalé Camara (Front pour l’Alliance nationale – FAN), l’unique femme en lice, Elhadj Bouna Keïta (Rassemblement pour une Guinée prospère – RGP), Faya Lansana Millimono (Bloc Libéral), Ibrahima Abé Sylla (Nouvelle génération pour la République – NGR), Mohamed Nabé (Alliance pour le renouveau et le progrès – ARD) et Mohamed Chérif Tounkara (indépendant)
Ce scrutin, supervisé par des missions d’observation de la CEDEAO et de l’Union Européenne, intervient dans un contexte de tensions post-coup d’État, avec des appels répétés à la non-violence de la part des autorités et des partis d’opposition.
La rédaction


