Manifestations : le sppg s’insurge contre les violences faites aux journalistes

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L e syndicat professionnel de la presse privée de Guinée (SPPG) s’est insurgé, mardi 30 octobre 2018, contre les violences faites aux journalistes dans l’exercice de leur profession.

Faisant allusion aux journalistes Mohamed Nana Bangoura (mosaiqueguinee.com) et Kadiatou Baldé (Lynx fm), qui ont été violentés par des agents de la CMIS 2 de Bambéto lors de la manifestation empêchée de l’opposition, le SPPG a sorti un communiqué pour dénoncer ces agissements des forces de l’ordre.

« Le syndicat professionnel de la presse privée de Guinée dénonce ces agissements barbares, sauvages et inhumains, déplore en même temps cette conduite des forces de l’ordre à l’égard des journalistes guinéens et condamne avec fermeté ces agissements antidémocratiques. Aussi, le SPPG interpelle l’opinion nationale et internationale sur les agressions barbares qui s’abattent sur les médias et les journalistes Guinéens » lit-on dans le communiqué.

Ces deux journalistes ont confié avoir été giflés, insultés et roués de coups alors qu’ils étaient entrain de couvrir une manifestation politique. C’est pourquoi, le syndicat professionnel de la presse privée de Guinée exige l’ouverture d’une enquête judiciaire pour situer les responsabilités.

Certes solidaire à tous les journalistes guinéens, mais le SPPG invite les hommes de médias à faire preuve de professionnalisme dans la recherche et le traitement de l’information.

« Le SPPG exhorte les hommes de médias à rester mobilisés pour barrer la route à toute tentative de musellement de la presse et les invitent à faire preuve de responsabilité dans l’exercice de leur métier. Par la présente, nous réaffirmons notre solidarité à nos confères victimes et nous appelons l’ensemble des journalistes à plus de vigilance sur le terrain » conclu le communiqué.

Elma camra

 

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