Lutte contre les violences basées sur le genre (vbg) : le club des jeunes filles leaders de guinée passe à l’offensive.

Publicité

Le club des jeunes filles leaders de Guinée a procédé ce dimanche 29 juillet 2018, au Studio Kirah à la minière au lancement officiel de son premier film sur l’éducation sexuelle intitulé la confidence.

Le film réalisé en collaboration avec les structures solidarités laïques et AFRIK’ART Concept, s’inscrit en droite ligne de la volonté et de la détermination de ces jeunes filles leaders de Guinée d’œuvrer pour la lutte contre les violences basées sur le genre et la protection de l’émancipation de la couche féminine en Afrique en général et en Guinée en particulier.

Selon Kadiatou KONATÉ, Secrétaire générale du club, l’information au niveau des parents, mais aussi de la jeune fille est la seule manière efficace de lutte : « C’est pourquoi nous avons pensé à faire ce film pour dire à nos parents que ça doit cesser d’être un sujet tabou, il est temps d’en parler avec les jeunes filles dès les premières règles ».

Séaoné CAMARA, Présidente du groupe thématique éducation sexuelle, pense que les violences comme les mutilations génitales féminines, le mariage précoce, la violence domestique sont à la « Une » des problèmes de la jeune fille. Elle déclare que tout le monde oublie le problème de la sexualité qui est aussi parmi les nombreux fléaux auxquels la jeune fille guinéenne est confrontée au cours de son parcours de vie. Pour elle, faire un court-métrage d’animation de 6 minutes aidera les parents et la génération montante à savoir qu’il faut communiquer autour du sujet de la sexualité notamment de l’arrivée des règles chez la jeune fille.

Après avoir visionné le film, ces jeunes filles estiment que les parents seront touchés, et que les mères dès l’âge de la puberté chez les filles, communiqueront sur la sexualité et leur parleront des règles. Ce dialogue selon elles, diminuera le taux de grossesses précoces et non désirées : « Nous les jeunes filles sont plus touchées par ces fléaux dans la société, alors il faut qu’on prenne notre destin en main et qu’on se dit que ça doit changer et je sais que ça va changer ». Espère la Secrétaire générale du club des jeunes filles leader de Guinée.

Saran Traoré

Publicité