Vraisemblablement, le syndicat national de l’éducation (SNE) est prêt à soutenir les enseignants contractuels lâchés par le gouvernement guinéen, ce après trois mois de service rendu dans les différents établissements scolaires publics du pays. C’est du moins l’assurance affichée par Michel Pépé Balamou, secrétaire général de ladite structure syndicale.
« Nous, nous sommes sensibles à la déclaration du président de la République. Mais nous nous rendons compte qu’il y’a des esprits malins qui veulent par d’autres moyens afin de faire appel qu’à leurs cousins, neveux ou tantes, je ne sais quoi. C’est pourquoi, nous allons accompagner ces jeunes qui ont sauvé l’école de la République d’une année blanche pour leur intégration dans la fonction publique » a déclaré Michel Pépé Balamou, secrétaire général du syndicat national de l’éducation, ajoutant que le SNE n’exclut pas de faire recours à certains moyens de pression dont il dispose pour amener le gouvernement à reconsidérer sa position.
Interrogés sur l’intention des autorités en charge de l’éducation à organiser un test pour leur maintien en qualité de contractuels, ces enseignants rejettent en grande partie une telle hypothèse.
« Suite à la lettre circulaire du ministre le 21 janvier dernier, nous ne sommes pas d’accord avec l’idée de faire un test » a indiqué Alsény Mabinty Camara, coordinateur des enseignants contractuels.
A cette allure, une forte probabilité de remous pèse sur l’éducation guinéenne dans les jours et semaines prochains.
Mata Malick Madou
