Les épreuves du Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC) ont été lancées ce samedi 23 juin 2018 sur toute l’étendue du territoire national. Au total, 42 511 candidats passent cet examen d’accès au lycée.
Dans les communes de Matam et Matoto, les premières épreuves de la journée ont été lancées respectivement au lycée coléah et au collège Saifoulaye Diallo, en présence des autorités locales et de l’inspectrice régionale de l’éducation de Conakry, Léontine Cissoko, a constaté www.guineeactuelle.coms
Pour cette première journée, les candidats ont affronté les épreuves de dictée et questions, Éducation civique et morale, et Rédaction.
« Les élèves sont venus en grand nombre et pour le moment, on ne constate que du calme dans les salles de classe », a rassuré Abou Moussaya Soumah, chef du centre lycée Coléah, juste après le lancement de la première épreuve.
Comme chaque année, les examens nationaux se tiennent sous le signe de la tolérance zéro. « Je profite de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit des candidats, des superviseurs, des surveillants pour le respect et l’application des règlements généraux des examens.
Après près de neuf mois de cours, cet examen permet d’évaluer les élèves. La rigueur devrait donc le caractériser, précise le secrétaire général du ministère de l’Information et de la Communication. « En vous évaluant, nous nous évaluons aussi. Cette évaluation n’est pas destinée à vous recaler, mais plutôt à vous aider à aller de l’avant. Je vous exhorte donc au sérieux et à la sérénité jusqu’à la fin de cet examen », a lancé Mohamed Condé à l’endroit des candidats du centre d’examen Abdoulaye Diallo dans la commune de Matoto.
Aminata Camara, élève au Groupe scolaire « Action plus » se dit confiante : « Je n’ai pas peur parce que je suis prête à passer le BEPC. Bonne chance à tous les candidats ».
Pour la session 2018, la commune de Matoto enregistre 23.506 candidats dont 989 pour l’enseignement franco-arabe et 52 centres d’examen. La commune de Matam, elle, compte 5.963 candidats répartis dans 15 centres.
Kadiatou Kouboura BALDE
