Communales 2018 : des résultats partiels et définitifs pour ce vendredi

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Sur les ondes de nos confrères de RFI, le président de la CENI, Me Amadou Salifou Kébé, parlant de la proclamation des résultats définitifs des élections communales du 4 février dernier, avait explicitement évoqué ce vendredi. Mais ce rendez-vous ne sera pas tout à fait tenu. Et c’est le même président de l’Organe de gestion des élections (OGE) qui l’a indiqué hier en conférence de presse.

La commission électorale nationale indépendante (CENI), face aux pressions qui dégénèrent en violences en différents endroits du pays, avait en effet jugé utile de communiquer non seulement pour situer les uns et les autres sur le niveau d’avancement du processus, mais aussi pour se prononcer sur quelques points de friction. Au sujet en particulier de la remontée des PV issus des 342 circonscriptions électorales du pays, le président de la CENI a révélé que le processus est plus lent que prévu. Ainsi, au niveau central, le nombre de PV reçus ne serait que de 175 au maximum. Des PV parmi lesquels quelques-uns avec « des contentieux », admet Salifou Kébé. Conséquence de cette lenteur, ce vendredi, l’institution en charge des élections ne pourra proclamer qu’une partie des résultats, le reste devant attendre la réception des autres PV.

Quant aux points qui font litige, Salifou Kébé s’est surtout appesanti sur les prétendues annulations de PV par des magistrats de certains CACV. Le président de la CENI, comme du reste il l’avait clarifié dans un communiqué rendu public, a rappelé qu’il n’est pas du ressort des magistrats d’annuler les Procès-verbaux. Dans le pire des cas, ces derniers peuvent ne pas prendre en compte le PV. Mais, dit-il, la décision d’annulation est du seul ressort de l’institution centrale. Cette précision a son pesant d’or dans la mesure où elle intervient au lendemain d’une sortie dans laquelle le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, avait dénoncé l’annulation d’au moins 150 PV rien que pour les communes de Dixinn et Matam. Des PV, ajoutait le leader de l’UFDG, favorables à son parti.

Enfin, par rapport au vote par procuration, le président de la CENI maintient là aussi que le nombre requis était de 5 par bureau de vote. D’ailleurs, sur l’ampleur prétendue de l’usage de ce vote par procuration, Salifou Kébé se réserve le droit d’attendre de vérifier certaines allégations. Parce qu’en gros, certains chiffres avancés le laissent « perplexe ».

S.Fanta

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