Bantama se lamente: il demande une rehausse de son budget!

Publicité

Pendant son passage, ce jeudi 30 novembre, devant les députés de l’Assemblée nationale, pour défendre son projet de budget sectoriel comptant pour l’exercice de la loi des finances initiale 2018, le ministre des sports, de la culture et du patrimoine historique, a demandé une rehausse de sa part de budget.

En effet, en 2018, le ministère des sports, de la culture et du patrimoine historique devrait bénéficier de 14.708.000.000GNF. Il avait bénéficié, en 2017, de 14.238.900.000 GNF, soit une augmentation de 3%.

Nonobstant cette hausse que le ministre Bantama Sow reconnait d’ailleurs parfaitement, il  revendique encore un peu plus :

« Comme on peut le constater, le budget du Ministère en 2018 comparé à celui de 2017 connait une progression de 17%. Je reconnais les efforts du Gouvernement qui rehausse un peu plus, chaque année, le budget du département. Mais, il reste encore   largement faible par rapport au défi que le développement culturel et sportif représente dans notre pays »…le ministre Bantama poursuit que : «la mise en œuvre des actions prioritaires identifiées dans le cadre de notre politique sectorielle, l’atteinte des objectifs qui nous sont assignés, à la fois, par le plan national de développement économique et social (PNDES), 2016-2020, et par la lettre de mission de son Excellence, monsieur le premier ministre, chef du gouvernement, nécessite des ressources publiques plus importantes que celles allouées dans la loi des finances 2018 ».

Pour corroborer son argument, le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, cite les dépenses d’investissements qui ne recueillent que 14.708.000.000 GNF selon lui et s’indigne que ce montant soit faible pour les trois secteurs qu’il a en charge.

Bantama a expliqué que les fonds d’appui aux sports et à la culture, récemment mis en place par le président de la République, souffrent d’un manque d’approvisionnement en ressources, notamment pour ce qui est des prévisions de la loi des finances 2018.

Par Nantou Kamano

Publicité