E n marge de la dernière assemblée générale hebdomadaire de son parti au compte de cette année, tenue ce samedi 17 décembre 2022, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR) a donné son avis sur la possible délocalisation du dialogue guinéen.
Selon Sidya Touré, ceux qui disent que ce n’est pas possible de tenir le dialogue hors de la Guinée oublient vite. Sinon, rappelle-t-il, il y a eu déjà une première.
« La communauté internationale nous fait savoir, que le dialogue doit se tenir à Conakry, si cela ne peut pas se faire ici qu’on aille le faire à Abidjan, Ouagadougou, à Cotonou chez le médiateur ou en Guinée-Bissau. Cela n’est d’ailleurs pas une première en Guinée. Le cas du 28 septembre, on a tenu le dialogue à Abuja. Pour ceux qui disent que ce n’est pas possible, on l’a déjà fait. Alors qu’ils arrêtent de dire que ce n’est pas possible ailleurs », indique l’ancien premier ministre qui intervenait depuis l’Europe où il séjourne actuellement.
Plus loin, le président de l’UFR insiste sur la nécessité pour les guinéens de se retrouver au tour de table afin de discuter des questions essentielles.
«Si nous voulons sauver la Guinée, il faudrait que nous nous asseyons et que nous en discutions, mais pas ici au pays. Nous pouvons tous quelque chose, mais les capacités ne sont pas les mêmes ; alors unissons-nous et trouvons une solution commune. Nous avons vu le régime précédent et ce que ça a donné », souligne-t-il, estimant que même la communauté internationale est consciente que rien n’est possible sans l’implication de l’opposition, dont son parti fait partie.
Alpha Ibn Boubacar Diallo
