Recruté à djoma, fadama babou évoque ses ‘’opportunités’’ à espace (interview)  

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F adama Babou Condé est ce journaliste polyvalent qui manie la langue Maninka avec aisance en plus de celle de Molière. Diplômé de l’Université de Sonfonia, option Histoire des Relations Internationales,  ce jeune a eu le goût du métier  de journalisme grâce au trio Lamine, Ada, Macky.

Après plus de cinq ans passés comme employé au groupe Hadafo média, Fadama Babou Condé a décidé de poursuivre son aventure professionnelle au sein du nouveau groupe de media Djoma. Pour quelles raisons ? La réponse dans cette interview !

Rappelez-nous comment vous avez intégré le groupe Hadafo-média ?

C’était en 2014. D’abord avant 2014, j’étais un fervent auditeur de la radio Espace. J’intervenais souvent dans l’émission  » My libre antenne » avec Macky, Ada et Lamine Guirassy. Donc c’est de là la connaissance est partie entre  le boss et moi. Un jour, il m’a dit de passer à la radio, je suis parti et il était très content de moi. Maintenant après l’Université, en 2014 option histoire des Relations Internationale, je devais faire le journalisme alors que je n’avais aucune expérience dans le domaine. Macky, Ada, Lamine, ce sont ces personnes qui m’ont donné l’envie de pratiquer ce métier-là. Lamine avait confiance en moi. Il m’a dit si tu t’y mets tu vas réussir. C’est ainsi j’ai commencé le stage à Espace Fm en 2014. Ça n’a pas été stage ordinaire comme pour les autres, c’est-à-dire juste 3 mois. Moi j’ai passé au moins une année de stage à Espace. Lamine a voulu vraiment que je sois quelqu’un d’opérationnel, donc c’est qui a fait que j’ai passé tout ce temps-là. D’abord, j’ai commencé par l’animation, après je suis venu à la rédaction politique pour travailler avec les Tounkara, Bandjou Keita. Pendant les vacances, on m’a donné l’opportunité de pratiquer le terrain. Donc avant la rentrée, tout le monde était vraiment content de moi, Ahmed Camara, directeur de l’information d’alors, Mme Sow Moussa Yéro bah, tout le monde disait maintenant, le petit est bien.

Après la phase de stage, vous avez été engagés.  Quelles ont été vos tâches au sein du groupe?

Mes premiers pas entant qu’employé d’Espace, ça commencé à Boké lorsqu’on m’a affecté là-bas pour aller combler le vide. J’ai travaillé avec les Bah Sékou et autres entant que reporter. A un moment, ça n’allait pas là-bas j’ai décidé de revenir à Conakry vu que je n’avais pas de parents à Boké. Quand je suis revenu Ahmed Camara m’a fait savoir que je devrais repartir et que sa rédaction avait beaucoup de reporters. Moi j’ai dit non je ne peux pas rester à Boké. C’est comme ça que je suis rentré à Kankan. A l’arrivée de Lamine de la France  après les vacances, il a demandé après moi. On lui a informé que je suis parti à Kankan. En ce moment, le journal avait commencé avec Aminata Sylla et Aissata Diakité en langue.  Donc, il a demandé à me faire appel. Je suis revenu et j’ai commencé au service langue à la radio et  la télé.

Après, il y a CX qui est venu avec cette émission ‘’Libre opinion’’ sur Espace. Je suis quand-même très heureux d’être la première personne à parler le Maninka dans une émission à la radio espace. Après il y a eu Kalac-Radio ou l’émission ‘’Libre Opinion’’ a changé de nom pour continuer d’être animé sous le nom Soumougni. J’ai le plaisir d’être la première personne à animer une émission sur les antennes d’espace Kankan. Je suis cette personne qui a eu toutes les opportunités avec Hadafo et qui a travaillé en région, à Espace Fm, Espace TV, à Kalac-radio.

En dépit de toutes ces opportunités que vous avez énumérées, qu’est-ce explique alors ton départ à Hadafo ?

Au fait, l’homme est animé de rêves et l’on est à la recherche du bonheur tous les matins. Donc ce n’est pas par ce que je suis très mal payé à Espace que j’ai quitté  non! Je suis parmi les journalistes qui sont très bien payés à Espace là-bas. Moi, mon projet, c’est d’aller de l’avant. Alors je me suis dit peut-être en changeant de position ça va me relancer, ça va en tout cas changer ma vie, ça va me permettre de faire autre chose que je n’ai pas pu faire à Hadafo.

De quels rêves faites-vous allusion ?

C’est peut-être me permettre d’aller à l’intérieur par ce que j’aime bien la haute Guinée, servir  dans cette localité-là. Peut-être, c’est avec Hadafo que je n’ai pas pu aller travailler à Kankan. J’ai fait des émissions là-bas pour revenir, mais je pense qu’avec Djoma, je pourrais peut être allé travailler en région par exemple en Haute guinée.

D’aucuns disent que vous êtes frustrés parce que vous n’êtes pas nommés responsable de Kalac ou d’Espace kankan.

Non, ce n’est pas une sorte de guerre de responsabilité, non  pas du tout.  Je sais que, c’est le travail qui est le plus important. Déjà, il y a des Directeurs qui sont à la hauteur à Hadafo. Ce n’est pas ça le problème. Avant de quitter Hadafo, on a été à kalac-kankan, maintenant il y a Espace Kankan, on a été pour la formation des journalistes et animateurs. Mais après qu’est-ce que je voulais ? C’était de pouvoir aller là-bas. Finalement, avec notre direction, j’ai compris que ce n’est pas leur objectif. La proposition que j’ai eue avec le Directeur de Kalac, c’était d’occuper le poste de responsable de régie

Interwiew réalisée par Mata Malick Madou

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