Rareté de petites coupures sur le marché: réaction du vice-gouverneur de la bcrg

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D epuis un certain temps, les commerçants guinéens peinent à rendre la monnaie à leurs clients. Même au niveau du transport urbain, le phénomène est perceptible. Et pour cause, les petites coupures manquent dans le circuit.

Interpellé sur ce sujet par notre rédaction,  le Vice-gouverneur de la Banque Centrale de Guinée (BCRG) donne des explications.

« Un moment, on a appris sur les ondes qu’il n’y a pas de petites coupures. La banque centrale s’est fait le devoir de faire fabriquer beaucoup de billets de 100 francs, de 500 francs  et de 100 francs. Nous avons encore jusqu’à de nos jours des pièces de 10 francs, 25 francs dans nos caveaux. Les citoyens ne veulent pas les prendre. Si quelqu’un vient à la banque, tu lui donne même 10 millions ou 5 millions en billet de 100 fg ou de 500 francs, il les refuse » réplique Nianga Komata Gomou.

Selon lui, ce refus des clients à prendre ces petites coupures oblige les banques de les garder à leur niveau.

« Ce qui fait que les banques ont beaucoup de billets de 500 francs, des billets de 100 francs. Ils n’arrivent pas à les écouler sur le marché. Peut-être qu’il y a un déséquilibre. Les gens qui ont  plus de moyens ont des comptes dans les banques » a-t-il ajouté, précisant que les gens qui cherchent des billets de 100 francs n’ont pas de compte dans les banques.

Le vice-gouverneur de la banque centrale regrette cependant  qu’un stock important de petites coupures soit disponible dans les caisses de son institution et que les citoyens souffrent par son manque.

Par ailleurs, Nianga Komata Gomou  pense aussi que le problème si situe au niveau de la fixation des prix.

« Le problème, c’est qu’on n’a  pas d’harmonie avec la fixation des prix. Tous les prix sont ronds en Guinée. Même si on fixe les prix, les gens s’arrangent à l’arrondir. Alors est-ce que la faute est à la banque centrale ? Pas du tout » coupe-t-il court.

Mata Malick Madou

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