Processus électoral : 1. 908 démembrements formés

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Le Comité inter-partie s’est réuni ce jeudi 19 septembre 2019 pour la troisième fois pour échanger sur les résultats de l’installation des démembrements, de la mise en place des CARLES et les mesures de correction des anomalies sur le fichier électoral.

Même si à date, la CENI a pu former 1908 démembrements et installer  5 062 membres, il y a encore des démembrements non installés à cause du malentendu entre certains partis politiques sur la désignation de leurs membres.

« Ce que nous pouvons dire ce que les problèmes doivent trouver solution au sein des partis politiques, ce n’est pas au niveau de la CENI qui est l’un des acteurs du processus électoral, comme les partis politiques. Donc, chacun d’entre nous doit jouer son rôle pour concourir tous à la paix et à la quiétude sociale.  Il ne faudrait pas se rejeter les responsabilités par rapport à des situations » a indiqué Boubacar Biro Barry, commissaire, directeur du département démembrement de la CENI.

Plus loin, Boubacar Biro Barry a invité les partis qui n’ont pas des représentants de ne pas s’apitoyer sur la CENI, car, dit-il, c’est la loi qui a dit clairement que les ‘’partis qui doivent avoir des représentants au niveau des démembrements, ce sont des partis politiques qui ont participé aux deux dernières élections nationales et élections communales’’.

« Celui qui n’a pas participé à ces élections doit savoir qu’il n’a pas le droit de participer à ces démembrements, car ils ne remplissent pas les conditions » a tranché M. Barry.

Selon  le directeur du département planification des opérations électorales, Dr Sory Sidibé, après l’installation des démembrements, la CENI procédera directement à la mise en place des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CARLES).

« Nous devons partir pour les mettre en place. En 2015, nous avons eu 2 203 CARLES. Et aujourd’hui, nous avons proposé 3 655, c’est dans le but de toucher cette grande population d’électeurs potentiel » a expliqué Docteur Sory Sidibé.

En dépit de l’opposition de certains commissaires, la révision, qui va commencer par l’identification des électeurs sur le formulaire individuel, durera 25 jours.

Hafia Diallo

 

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