Présidentielle 2025 : les bases financières du processus électoral posées 

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L a Direction Générale des Elections (DGE) poursuit la mise en place progressive des structures chargées d’encadrer le processus électoral du scrutin présidentiel du 28 décembre prochain. Ce samedi, elle a procédé à l’installation officielle de la commission financière.

Présidée par le représentant de l’Observatoire national autonome de supervision du référendum constitutionnel (ONASUR), la commission regroupe des représentants du ministère de l’Économie et des Finances, du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, ainsi que de la DGE.

“Sa mission consiste à proposer le montant de la caution à verser par les candidats et à définir le plafond des dépenses de campagne”, a expliqué un cadre du ministère de l’administration et du Territoire.

Selon la directrice générale des élections, Camara Djénabou Touré, cette instance inclut également les mandataires des partis politiques et candidats indépendants. Ceux-ci sont d’ailleurs invités à formuler leurs propositions avant la soumission du rapport final à la DGE.

« Cette commission va déterminer deux propositions — la caution et le plafonnement des dépenses — et les soumettre à la DGE, qui décidera ensuite de valider ou d’ajuster les montants », a précisé Mme Touré.

S’agissant de la commission de réception et de validation des parrainages, chargée de vérifier les dossiers des candidats indépendants, dont le rôle est de de contrôler la conformité des fiches de parrainage, sera composée de sept membres et présidée par un juge de la Cour suprême.

« Lors de la vérification, les mandataires des candidats indépendants seront présents et participeront à l’exercice », a ajouté la directrice générale.

Ces différentes initiatives traduisent, selon la DGE, une avancée significative dans le processus électoral. L’institution se prépare désormais à l’ouverture du dépôt des candidatures auprès de la Cour suprême, qui joue le rôle de juridiction électorale jusqu’à la mise en place de la future Cour constitutionnelle.

De son côté, Mohamed Sanoussy Bah, président de la commission financière, a insisté sur le sens de responsabilité de son équipe face aux 59 partis politiques déjà engagés.

« C’est une lourde responsabilité. Nous allons ouvrir un débat avec tous les participants, recueillir leurs points de vue, puis synthétiser nos propositions. Notre rapport final sera transmis à la DGE le 18 octobre 2025 », a-t-il annoncé.

La rédaction 

 

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