Plainte contre l’etat guinéen à la cedeao : les précisions de jacques gbonimi

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Le président de l’Union du Progrès de la Guinée (UPG), Jacques Gbonimi, l’un des responsables politiques ayant déposé une plainte contre la Guinée au niveau de la CEDEAO, vient d’apporter des précisions sur leur démarche.

Interrogé par un de nos reporters, le leader de l’UPG a expliqué les raisons pour lesquelles son collectif a décidé de poursuivre la Guinée au niveau de cette instance supranationale.

« Vu l’ensemble de violation de ces droits, nous avons décidé de saisir la CEDEAO qui est une instance supranationale pour alerter sur  la situation de la Guinée qui tend à être oublier au profit du Mali et la Côte D’ivoire voisin », a-t-il expliqué à l’entame.

Parlant de la tenue de la prochaine présidentielle, Jacques Gbonimi  soutient haut et fort que la date reste du 18 octobre reste  ‘’intenable’’.

« Le contexte actuel ne permet pas d’organiser  une élection incluse et crédible. Ceux qui participeront à ces élections n’auront que leurs yeux pour pleurer », prévient cet ancien commissaire de la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Par ailleurs, le leader de l’UPG appelle à l’ouverture d’un dialogue politique en vue de discuter des conditions d’organisation de ce scrutin majeur même s’il faut un glissement du calendrier électoral.

« Le glissement pour le Président de la République n’est pas un obstacle. Aujourd’hui, il s’agit des discuter des conditions réelles pour avoir des élections transparentes pour permettre aux guinéens de choisir un président capable pour les guinéens. Même si c’est après 2020 », suggère-t-il.

Mata Malick Madou

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