N’zérékoré : à peine entamé, le procès de plusieurs opposants renvoyé  

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L e procès des personnes accusées d’être à l’origine des violences enregistrées à N’Zérékoré lors du scrutin législatif et référendaire du 22 mars dernier a repris ce jeudi 11 mars 2021 au Tribunal de Première Instance de N’Zérékoré, a-t-on appris.

L’ancien maire de la commune urbaine de N’Zérékoré et l’opérateur économique Fassou Goumou ainsi que huit autres détenus, tous présents dans la salle d’audience, sont poursuivis pour ‘’ participation délictueuse à des attroupements, vol, destruction des lieux de culte et incendie volontaire’’.

A peine entamé sous haute surveillance sécuritaire, suivi d’une exigence de respect des mesures barrières en cette période d’épidémies d’Ebola et de COVID-19, notamment le lavage de main, le port de masques et la distanciation sociale, ce procès  a été renvoyé pour le jeudi 18 mars 2021, à la demande des avocats de la défense.

Ces avocats, rappelons-le,  ont soulevé des exceptions dans la procédure, citant notamment l’absence de certains prévenus  pour manque de communication.

« Nous avons demandé d’abord que les ordonnances de renvoi contre ces accusés leur soit communiqué à la maison centrale et c’est ce que la loi dit. Nous avons demandé que cette condition soit respectée et je crois que nous avons accédé à cela. Il y a des accusés ici qui n’ont pas reçu ces ordonnances » a dénoncé Maître Théodore Loua, l’un des avocats de la défense.

Au total, 44 personnes ont été interpellées les 22, 23 et 24 mars 2020 suite aux violences meurtrières  ayant émaillé les élections législatives et référendaires à N’Zérékoré.

En octobre dernier, 36 parmi ces accusés avaient bénéficié d’une mise en liberté.

A suivre !

Koikoi Bilivogui     

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