L’ après ebola en guinée : les autorités protègent les agents de santé

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Les autorités guinéennes tirent des leçons de la crise épidémique Ebola, survenue entre 2013 et 2015, et respectent également l’accord signé entre le département de la santé et les syndicats.
Le ministre de la santé et de l’hygiène publique a procédé à la remise officielle des équipements de protection individuelle aux agents de santé sur l’ensemble du territoire national. Plus de 30.000 blouses et autres équipements de travail ont été mis à la disposition de la Fédération Syndicale Professionnelle de la Santé. La remise a eu lieu à la Pharmacie Centrale de Guinée, à Conakry. Elle a mobilisé les cadres du ministère et les représentants des agents de santé.
C’est un accord, vieux de 10 ans, qui fût paraphé en 2006, puis en 2007, lorsque la Fédération Syndicale Professionnelle de la Santé avait demandé aux autorités de prendre en compte un certain nombre de facteurs permettant l’amélioration des conditions de travail dans les structures. Parmi ces revendications à l’époque,  figurait la mise à la disposition des agents de santé de nombreux équipements,  dont des blouses , qui permettraient d’assurer la protection des professionnels de la santé.
Concernant cette première étape de  distribution annuelle,   13.000 agents de santé  vont recevoir 15.000 blouses manches longues, 21.000 blouses  manches courtes, 10.000 tabliers, 8.400 bonnets à usage unique, 24.000 bavettes à usage unique et 16.000 bottes.
Ces équipements seront utilisés comme des moyens de protection, contre les infections, mais aussi serviront aux identifications.
Partenaire social important pour l’offre de soins de qualité dans les structures de santé, le ministère de la santé a décidé, cette année, de confier intégralement la distribution des blouses au syndicat. Pour le ministre de la santé, cette mesure permettra  de donner une meilleure visibilité à l’action entreprise et de démontrer aux professionnels qu’ils sont au centre des préoccupations des pouvoirs publics.
Pour le ministre de la santé, Dr Abdourahma  Diallo, il n’y a  pas de santé sans cohésion sociale et sans tranquillité d’esprit pour les malades. Pour atteindre cet objectif,selon lui,   il faut le maintien d’un bon partenariat avec les représentants des travailleurs , le corps syndical.
Ces équipements viennent à temps  pour améliorer et renforcer les capacités du corps médical deux années après la crise épidémique en Guinée.
Par Mohamed Bah
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