A Conakry, dans la commune de Kaloum, un égout sans couvercle installé en plein milieu d’une voie fréquentée suscite de vives inquiétudes sur la sécurité publique.
Un de nos reporters a récemment constaté ce danger devant l’école primaire Frédérico Mayor, au quartier Sandervalia.
Cette bouche d’égout béante, située sur une route récemment réhabilitée, est empruntée chaque jour par des centaines de piétons ainsi que par des motocyclistes, des véhicules civils et de l’administration.
En l’absence de signalisation ou de protection, l’endroit représente un risque permanent d’accident.
Les riverains expliquent que la situation dure depuis plusieurs mois sans intervention des services compétents. Ils soulignent que le danger est encore plus grand la nuit ou lorsque la pluie tombe, car l’eau recouvre totalement l’ouverture, rendant l’égout invisible aux usagers.
« C’est un piège pour les passants et les motos. Quand il pleut, on ne distingue plus rien », confie un habitant du quartier, appelant les autorités à agir rapidement.
Au-delà de ce cas précis, des observateurs estiment que cette situation traduit un manque de coordination et de réactivité des structures locales chargées de la voirie et de la sécurité publique.
Des questions se posent sur le rôle effectif des chefs de quartier, de la délégation spéciale de la mairie et du gouvernorat dans la prévention de tels dangers.
Pour de nombreux citoyens, la récurrence de ces problèmes dans la capitale met en lumière une insécurité urbaine persistante, qui pourrait être évitée par un meilleur suivi et une prise en charge rapide des défaillances constatées.
Alpha Ibn Boubacar Diallo