Insécurité routière: les malfrats changent de mode opératoire

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L  ‘insécurité refait surface en Guinée avec un nouveau mode opératoire. Si on parle de moins en moins des attaques à mains armées perpétrées par des coupeurs de route, le phénomène demeure tout de même une réelle préoccupation pour les usagers de la route, où les malfrats semblent avoir changé de stratégie pour pouvoir dépouiller et dérober les biens de leur cible.

Le dernier cas en date remonte à ce lundi 7 mai 2024, où des bandits, se faisant passer pour des personnes en provenance de l’Europe, ont réussi à tromper la vigilance d’un chauffeur d’un véhicule de transport en commun.

Selon nos informations, le chauffeur en question déplacé à la Gare routière de Bambéto pour Labé a été ligoté et abandonné sans son véhicule à Yombokouré.

« Les malfrats sont venus dimanche à la gare routière de Bambéto, où ils ont rencontré le chauffeur nommé Mouctar. Ils ont dit au chauffeur qu’ils voulaient le déplacer pour qu’il les envoie à Labé. Ils ont fait croire au chauffeur qu’ils venaient de l’Europe. Après s’être mis d’accord sur un prix, les malfrats et le chauffeur sont partis chercher des bagages à l’aéroport AST. De là, ils ont pris la route pour se rendre à ‘’Labé‘’. Malheureusement, lorsqu’ils sont arrivés à Yombokouré, il ont mis à exécution leur plan. Ils ont introduit le véhicule dans la brousse, où ils ont ligoté le chauffeur avant de fuir avec son véhicule. C’est des passants par coup de chance qui ont vu le chauffeur avant de le détacher», a raconté au micro de nos confrères de mediaguinee Mamadouba Camara.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’une du Syndicat de Bambéto est allée chercher le chauffeur.

«Les bandits règnent en maîtres sur les différentes routes, il n’y a pas de contrôles c’est regrettable. Les agents de la sécurité routière ne font que demander les papiers mais ils ne traquent pas les bandits. J’ai informé la gendarmerie routière de Labé et je leur ai communiqué le numéro du véhicule. Une enquête a été ouverte mais les bandits restent introuvables », regrette Mamadouba Camara, chargé des conflits et négociations du Syndicat des Transporteurs et Mécanique générale de la CNTG de Labé.

La rédaction 

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