Insalubrité à conakry : la commune de dixinn retenue championne dans la gestion des ordures

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Les  résultats de la compétition sur la propriété entre les communes et quartiers de Conakry ont été proclamés ce jeudi 13 juin 2019. Et c’est la commune de Dixinn qui a remporté le premier prix.

Déclarée première commune propre avec une moyenne générale de 22,50 points sur 100, Dixinn a été suivie  respectivement par la commune de Ratoma avec une moyenne de 15,8 sur 100 et celle de Matam.  La commune de Matoto est classée dernière des communes dans la gestion des ordures à Conakry.

Lancée depuis le mois dernier, cette compétition, organisée par le Club des Amis du Monde en consortium avec l’organisation catholique pour la promotion humaine et l’union des gestionnaires des ordures ménagères, consiste à encourager les PME et les responsables communaux à mieux organiser la gestion des ordures dans la Capitale et lutter contre l’insalubrité à Conakry.

« A l’occasion de cette compétition, un jury a été mis en place pour  évaluer les PME de pré-collecte d’ordre ménagères appuyé par le projet Conakry Feinteingni dans leur zone d’intervention respective en vue d’identifier les plus performants. Cette activité a permis de ressortir les quartiers et les communes les plus propres de Conakry » a  expliqué Cheik Amadou Keita, coordinateur du projet qui a signalé que la commune de Kaloum a été disqualifiée dès le début de la compétition à cause de l’absence des PME dans la gestion des ordures ménagères.

Le nombre des dépotoirs sauvages dans les communes et quartiers, le taux d’abonnement des ménages par commune et par quartier et le taux de recouvrement des frais de pré-collecte dans les ménages des communes et quartiers sont les trois critères sur le quel ces différentes communes  et quartiers ont été évaluées.

Le jury a choisi la Camayenne comme le quartier le plus propre de la commune de Dixinn et Yataya Fossidè est le quartier le plus propre de Ratoma.

Satisfait du résultat du concours, le conseiller principal du ministre pense que lutter contre l’insalubrité n’est pas une question de moyen, mais de civisme.

«  Le matériel ou les finances à eux seul ne suffisent pas pour assainir une zone, il faut pénétrer la conscience de l’homme par la sensibilisation » a estimé Eugene Damba.

Nantady Camara

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