Ibrahima kourouma se défend: « le détournement dont on parle n’existe pas »

Publicité

L ’ancien ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kourouma, poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers publics et enrichissement illicite, s’est exprimé, mercredi 19 mars 2025, devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).

Ibrahima Kourouma conteste fermement les accusations qui pèsent sur lui, les qualifiant d’infondées.

« Moi et l’opinion publique avons compris que le détournement dont on parle n’existe pas. Les inspecteurs eux-mêmes ont dit ici qu’ils ont établi un rapport provisoire, qu’il n’y a pas de détournement mais plutôt des justificatifs à fournir. J’en suis très heureux. Je m’en remets à vous et je reste convaincu que le droit sera dit et que je rentrerai chez moi », a-t-il déclaré à l’issue des réquisitions et plaidoiries.

L’ex-ministre et son DAF, Mohamed V. Sankhon sont accusés d’avoir détourné 612 milliards 520 millions 784 mille 809 francs guinéens et 12 millions de dollars initialement destinés à l’organisation des examens nationaux.

Des sommes colossales qui, selon l’accusation, n’auraient pas été utilisées conformément aux procédures en vigueur.

Un rapport provisoire qui sème le doute ?

Durant l’audience, Ibrahima Kourouma a mis en avant le caractère provisoire du rapport d’inspection sur lequel se basent les poursuites. D’après lui, les experts n’auraient pas conclu à un détournement avéré mais plutôt à des documents justificatifs à produire. Une nuance qui, selon sa défense, change toute la donne.

Pour rappel, le parquet spécial a requis des peines de 5 ans de prison ferme contre Ibrahima Kourouma et Mohamed V. Sankhon, assorties d’une amende de 50 milliards de francs guinéens chacun.

En outre, il a demandé la confiscation de leurs biens immobiliers et bancaires, une mesure visant à récupérer les montants supposément détournés.

L’issue du procès reste toutefois incertaine. Le verdict est attendu pour le 16 avril prochain, une date cruciale qui déterminera le sort de l’ancien ministre et son co-accusé.

Affaire à suivre!

www.guineeactuelle.com

 

Publicité