Hadj 2018 : aly jamal bangoura met fin aux rumeurs

Publicité

A ucun pèlerin ne restera sur le sol guinéen après le 15 août, c’est l’engagement pris ce vendredi 10 août 2018 par le secrétaire général aux affaires religieuses. El hadj Aly Jamal Bangoura a rassuré que toutes les dispositions sont prises par son service pour le bon déroulement du hadj 2018. Cette communication du secrétaire général vise à mettre fin aux rumeurs qui courent dans la cité depuis plusieurs jours.

Selon le patron des cultes en Guinée, c’est depuis le 28 juillet dernier que le premier vol a quitté le pays pour La Mecque. Repartis en 26 vols avec 7 500 pèlerins, 23 convois ont déjà rejoint les lieux saints de l’islam. Dans le programme officiel, le dernier convoi quittera le pays le 14 août prochain.

Depuis plusieurs jours, ce dossier des pèlerins fait la une des discussions dans la cité, chacun y va de son commentaire. Mais où se trouve le débat ? Et à El hadj Bangoura de répondre : « dans notre contrat avec les autorités de la compagnie d’Ethiopian Airlines les pèlerins guinéens devaient être transportés en deux tranches, une première qui a débuté le 26 juillet et qui devait prendre fin le 6 août. Et une deuxième tranche qui devait commencer à partir du 11 et finir le 14 août ». Mais qu’est-ce qui se passe précise El hadj Aly Jamal ? : « cette compagnie, c’est elle qui a la charge de transporter les fidèles de cinq autres pays dont le Togo, le Burkina Faso, le Tchad, comme la délivrance des visas avait connu un petit retard, la compagnie s’est occupée de l’acheminement des pèlerins de ces autres pays avant de revenir en Guinée pour convoyer son deuxième lot de pèlerins guinéens ».

« Alors c’est ce petit temps de décalage que les gens ont mis à profit pour dire tout ce qu’ils veulent sans venir à la source. Nous tenons à rassurer tous nos concitoyens qu’aucun fidèle ayant payé son argent ne restera en Guinée si Dieu le veut bien, c’est la consigne qui nous a été donnée par le chef de l’État ».

Ce que reconnaît tout de même la commission d’organisation guinéenne du Hadj 2018, c’est le retard que connaît chaque année la Guinée dans l’organisation de ce voyage religieux. Une situation que le président de la commission nationale d’appui aux préparatifs du Hadj justifie à plusieurs niveaux. Selon l’ancien ministre du budget, les détails du Hadj sont très techniques : « En Guinée, il n’y a d’engouement pour le hadj qu’à la dernière minute. À la date de clôture officielle du programme d’enregistrement on avait que 4 500 personnes qui avaient versé l’argent, il a donc fallu un décalage de calendrier à la demande des autorités religieuses ».

Selon Ansoumane Condé, l’organisation du Hadj a beaucoup changé que ce soit en Guinée ou à La Mecque, les visas sont délivrés en fonction du montant versé et si vous vous versez tardivement, c’est compliqué et de poursuivre : « l’année prochaine, nous allons demander à toutes les agences de pré financer un premier nombre pour permettre au secrétariat général de payer un premier lot de visas et suivre au fur et à mesure », a-t-il rassuré. Il convient de noter que les rites du pèlerinage proprement dit auront lieu le 21 août prochain, date qui coïncide avec la Tabaski en Arabie Saoudite.

Tomou TRAORE

Publicité