L e Gouvernement guinéen, à travers le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a procédé, vendredi 11 juillet 2025 à la signature des contrats relatifs à la construction de 50 centres de santé dans les huit régions administratives du pays.
Cette initiative marque le lancement d’un vaste programme de développement d’infrastructures sanitaires à l’échelle nationale.
La cérémonie s’est tenue en présence du ministre secrétaire général de la Présidence, le Général Amara Camara, du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kaïraba Kaba, représentant le Premier ministre, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement, diplomates et partenaires techniques et financiers.
Dans son intervention, le ministre de la Santé, Dr Oumar Diouhé Bah, a mis en avant l’objectif de ce projet, qui s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer l’accès équitable aux soins de santé sur l’ensemble du territoire. Il a notamment évoqué le pilier 5 du programme de développement dénommé Simandou 2040, axé sur la santé et le bien-être, comme cadre stratégique de cette action.
La première phase du projet cible en priorité les zones fortement touchées par les accidents de la route ainsi que certaines localités rurales et périurbaines jugées prioritaires. L’objectif est de doter ces zones de centres de santé modernes, accessibles et adaptés aux besoins des populations.
Le ministre a également souligné que le projet s’inscrit dans le cadre de la reconnaissance de la santé comme droit fondamental, telle que prévue dans le projet de nouvelle Constitution. Il a précisé que 100 centres de santé sont prévus sur la période 2025-2026, dont 50 dont la construction débutera dans les prochains jours, sur financement du budget national.
Prenant la parole à son tour, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kaïraba Kaba, a insisté sur la portée symbolique et stratégique de ce programme pour le système de santé guinéen. Il a rappelé que le programme Simandou 2040 constitue un plan de développement intégré structuré autour de cinq piliers, dont la santé.
En marge de la cérémonie, les entreprises attributaires des contrats se sont engagées à respecter les délais d’exécution et les normes techniques en vigueur.
Fatoumata Camara
