Après l’éboulement de la décharge de Dar-Es-Salam, l’incendie de Bantouka, dans la commune de Ratoma qui a coûté la vie à une femme en état de famille et d’autres victimes, un nouveau drame a frappé la guinée ce mercredi 04 juillet 2018.
Il s’agit d’un naufrage résultant de la collision de 2 pirogues, dans l’après-midi de ce mercredi à Kassoyah, dans la préfecture de Coyah.
Joint au téléphone, quelques heures après le naufrage, Emmanuel Zoomy, un citoyen de la localité et frère d’une des victimes portées disparues, indique que : « Ce sont bien 2 pirogues qui sont entrées en collision, l’une avait une vingtaine de passagers et l’autre entre cinq à sept occupants. Mais il est difficile de donner exactement le nombre de passagers, puisqu’ils ne se sont pas enregistrés à l’embarquement. Tout de même, pour certains, il y a une dizaine de morts, mais d’autres encore parlent de 8 morts. Il y a eu aussi des rescapés. Et parmi les disparus, figurent Sangbé Pécosse, un de mes frères du village. Pour l’instant, nous ne pouvons pas vous donner un chiffre exact des disparus ».
Sangbé Pécosse avait 17 ans, il était élève en classe de 10ème année au groupe scolaire Magbè et était le fils de Jacob et de Louise Sanlou. Selon nos informations, la pirogue où il a embarqué contenait 17 personnes, en majorité des femmes, 3 enfants plus les deux piroguiers.
Jusqu’à tard dans la nuit, trois personnes dont le jeune adolescent Sangbé Pécosse restaient toujours portées disparues.
Ce naufrage relance à nouveau le débat sur les conditions de sécurité dans nos débarcadères.
Tomou Traoré pour Newsguinee.info
