L e Secrétariat général à la Présidence, chargé des Services spéciaux et de la lutte contre le crime organisé, a procédé, mercredi 27 août, à l’incinération d’une importante quantité de cocaïne dans le quartier Enta, à Conakry.
L’opération s’est déroulée en présence du parquet de Dixinn, d’un représentant des Nations unies, d’un huissier de justice et d’un expert en toxicologie judiciaire.
La drogue avait été saisie le 10 août par une équipe de la police nationale et des services spéciaux. Son authenticité avait été confirmée par une première analyse lors de la saisie, puis par un second test réalisé avant la destruction, à l’aide d’un laboratoire mobile.
Selon le commissaire principal de police chargé de l’analyse et de l’identification des stupéfiants au sein des Services spéciaux, l’examen de ce type de substance se fait en deux étapes, à savoir : un test préventif effectué sur le terrain et un test définitif en laboratoire, permettant de confirmer la nature exacte du produit.
L’huissier de justice présent, Me Yamoussa Camara, a indiqué avoir veillé au respect des procédures et annoncé l’établissement d’un procès-verbal de constat.
Le substitut du procureur près le tribunal de première instance de Dixinn, Cécé Roger Kolie, a rappelé que cette incinération faisait suite à une décision judiciaire, conformément aux dispositions légales en vigueur.
De son côté, le secrétaire général des Services spéciaux, Mohamed Lamine Simakan, a affirmé l’engagement de son institution à lutter contre la diffusion de la drogue en Guinée, en insistant sur la nécessité d’une mobilisation collective.
Présent également, le médecin-addictologue Thierno Bah, directeur de l’Institut itinérant de formation et de prévention intégrée contre la drogue et point focal de l’Office des Nations unies contre la drogue, a salué l’opération, soulignant qu’elle contribue à rompre la chaîne d’approvisionnement en stupéfiants dans le pays.
La rédaction
