Conakry : la triste date du 18 octobre 1977  commémorée  

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Les membres de l’association des victimes du Camp Boiro ont animé, vendredi 18 octobre 2019, une conférence de presse à la maison de la presse de Guinée pour parler de la triste date du 17 au 18 octobre 1977 où plusieurs cadres guinéens ont été exécutés par le régime de Sékou Touré.  

En rappelant les circonstances dans lesquelles ces guinéens ont été exécutés, le secrétaire de l’association a indiqué que la commémoration de l’an 49ème anniversaire de cette date est relative aux crises que traverse actuellement la Guinée.

« Sékou Touré devrait faire fusiller 70 Guinéens, nombre correspondant à l’âge du président Ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, en 1971.Il était supposé né le 18 octobre 1905, mais en fait Houphouët-Boigny ne donnait jamais sa date de naissance exacte. Le but de ce sacrifice de 70 cadres guinéens était que Sékou Touré survive au président ivoirien » a expliqué Abdoulaye Cissé, secrétaire général de l’association des victimes des camps Boiro.

Profitant ainsi de cette occasion, M. Cissé a invité les différents protagonistes de la crise actuelle que traverse le pays crise à l’apaisement afin d’éviter la répétition de telles tragédies.

« Tous les conflits finissent autour d’une table de négociation. Nous exhortons donc les protagonistes de la présente crise à privilégier le dialogue afin d’éviter à notre pays la répétition de telles tragédies » a-t-il lancé.

Au total, 70 cadres, entrepreneurs et autres citoyens, qui étaient détenus, ont été fusillés simultanément à Coyah (mont Kakoulima), à Kindia (mont Gangan) et à Kankan (champs de tir du Camp Soundiata Keita), selon l’association des victimes du Camp Boiro.

Mata Malick Madou

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