Assainissement : les solutions de papa koly pour rendre conakry propre

Publicité

La Capitale guinéenne, Conakry est sale. Les carrefours et même les autoroutes sont transformés en dépotoir d’ordures par les citoyens. Face à cette situation, le tout nouveau ministre de l’assainissement et de l’hydraulique annonce des stratégies pour vaincre l’insalubrité dans la capitale.

Selon les estimations fournies par le département dirigé par Papa Koly Kourouma, Conakry produit plus de  300 mille m³ de déchets par jour.

« Ce sont les PME qui assurent la pré-collecte et envoient les déchets aux points de regroupements. A partir de ces points de regroupements, il y a donc le transfert et la décharge. Quant au balayage  des artères et lieux publics, cela est du ressort des communes » a indiqué le ministre qui explique l’insalubrité dans la capitale par le dysfonctionnement de la chaîne de processus de traitement des déchets solides.

Parmi les stratégies annoncées, il y a d’abord l’identification des points de regroupements, l’installation des bacs à ordure et centenaires à travers la ville de Conakry.

« L’installation des bacs et centenaires, c’est pour ne pas que les ordures restent à même le sol. Ensuite assurer l’enlèvement régulier de ces centenaires pour leur transfert non seulement à la décharge mais aussi leur traitement » a précisé Papa Koly Kourouma.

Selon le ministre, lorsque les espaces pour la pré-collecte seront identifiés et équipés, des sanctions seront prises contre tout citoyen qui va mettre des ordures sur la voie publique.

« Si on est en mesure de doter ces points en centenaires et qu’on mette des poubelles dans les différentes concessions, dans les carrefours, quartiers et secteurs, je pense qu’on va interdire systématiquement la mise de ces ordures aux abords des routes. Et nous sommes en train de mettre en place une brigade de salubrité publique. Elle va veiller justement au respect des consignes qui vont être donné aux citoyens » a martélé le ministre de l’assainissement.

En attendant la matérialisation de stratégies, les populations de la capitale continuent de cohabiter avec les ordures surtout en cette saison pluvieuse.

Mata Malick Madou

Publicité