P remier ambassadeur nommé après l’arrivée du professeur Alpha CONDE, dans sa conquête occidentale, avec son slogan pompeux « Guinea is Back », monsieur Amara Camara, ancien cadre de l’UNESCO, fut bombardé au rang d’ambassadeur de la Guinée en France.
En matière de longévité au poste d’ambassadeur en France, il faut rappeler que l’ambassadeur a battu tous les records depuis l’avènement des indépendances de la Guinée. Il a servi à ce poste durant 11 ans, rentré par la grande porte, car il servait non seulement les intérêts privés de son mentor, son cercle, et de la Guinée, jusqu’à sa sortie par la petite porte, au mois de février dernier.
Selon des indiscrétions obtenues au près de son cercle restreint, l’ambassadeur connu pour ses loyaux services à son pays et au régime de Conakry ainsi qu’à sa communauté, aurait fait vivre l’enfer à son personnel.
Pire, rapportent certains, les collaborateurs d’Amara Camara seraient même contraints de travailler les jours fériés en Guinée et en France. Ces derniers vont jusqu’à assimiler cet état de fait comme une exploitation humaine.
Autre fait néfaste porté sur le dos du désormais ancien ambassadeur de la France est sa capacité de diviser pour régner, tout en opposant les travailleurs les uns contre les autres, selon la même source.
Il aurait pu faire preuve de grandeur, mais aussi de loyauté envers son bienfaiteur, le professeur Alpha CONDE, mais il a préféré l’humiliation, à l’image de la plupart des cadres guinéens qui ont gouté au miel.
Quelqu’un qui a servi un homme et son régime, quand ce dernier est chassé du pouvoir, la moindre des choses, était de déposer sa démission.
A titre comparatif, au Soudan du Sud, quand il y a un coup d’Etat, 10 ambassadeurs ont démissionné, Quid pour les cadres guinéens, qui attendent toujours d’être rappelés.
Comme Dieu sait faire les choses , celui qui est le représentant actuel de l’Ambassade de la Guinée , le ministre conseiller, chargé d’affaire , fut selon la même source , au temps de l’ancien ambassadeur Amara Camara , aurait été humilié et chassé de son bureau devant quelques personnels de l’ambassade. Ce monsieur, s’était même retiré dans son bureau pour pleurer …..
La morale de cette histoire, à chacun d’en tirer ses propres conclusions.
Alpha DIALLO, Correspondant Guineeactuelle à Paris
