La célébration de la journée internationale du travail a enregistré, mercredi 1er mai 2019, des violents heurts entre syndicalistes au Palais du peuple de Conakry, faisant plusieurs blessés du côté du camp d’Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’autre centrale syndicale de l’USTG.
Contacté par notre rédaction, Abdoulaye Sow est revenu sur les faits qui ont marqué cette journée mouvementée.
« C’est dans la cadre de la célébration de la journée internationale du travail que nous avons fait les préparatifs avec le ministère du travail et avons conclu que toutes les centrales syndicales doivent se retrouver au Palais du peuple le 1er mai. Malheureusement, quand nous sommes arrivés le matin, nous avons trouvé que tous les portails du Palais du peuple étaient fermés par des loubards qui ne sont pas des travailleurs » a déclaré Abdoulaye Sow.
Une fois au palais du peuple comme convenu avec le ministre du travail pour la célébration de cette fête, poursuit-il, ‘’ nous avons été empêchés par le camp d’Abdoulaye Camara qui ne reconnait pas la légitimité de l’équipe de Sow, d’accéder au Palais en arguant que c’est la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) qui doit fêter dans l’enceinte du palais du peuple’’.
Ne pouvant pas encaisse cette attitude de ses camarades syndicaliste, Abdouilaye Sow et son équipe n’ont pas tardé à réagir.
« Nous leur avons dit que non seulement le Palais du peuple, c’est pour tout le monde, mais aussi, nous avions conclu avec le ministère du travail que toutes centrales syndicales allaient y être » a précisé notre interlocuteur, qui ajoute que son camp a été victime de violences par des loubards.
« Ceux qui étaient au palais depuis 1h du matin étaient armés. Ils avaient des gourdins ainsi que des armes blanches » a-t-il accusé.
Barry Ibrahima
