Affaire ousmane gaoual : la cour d’appel saisie par une plateforme de la société civile

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D ans une plainte de 4 pages, le collectif des jeunes pour la cause de la République ‘’CJCR’’  a saisi, mardi 29 octobre 2019,  la Cour d’Appel de Conakry pour poursuivre Ousmane Gaoual suite à ses propos tenus en France.

«Il va falloir taper sur la table pour mettre fin à ce que nous appelons le terrorisme verbal qui est devenu le sport  favori  d’un certain nombre de nos politiques à un moment où notre pays est menacé. La situation politique est beaucoup plus compliquée, le vivre ensemble et la cohabitation pacifique sont gravement menacés par le fait de cette classe politique » a estimé Dora Aboubacar Koita, coordinateur national du collectif des jeunes pour la cause  de la République.

Malgré l’auto-saisine du  procureur de la République dans cette affaire, cette plateforme a justifié la démarche par un souci de protéger l’ensemble des Institution Républicaines.

« Nous nous sommes une structure citoyenne qui a pour rôle de veiller, d’interpeller le pourvoir public. Mais conformément  au code de procédure pénale, nous pouvons nous constituer en partie civile si nous pensons que les institutions du pays sont menacées pour le fonctionnement normal de notre nation» a ajouté Dora Aboubacar Koita.

Pour rappel, le député uninominal de Gaoual, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré, le 26 octobre dernier, à Paris, qu’ils sont disposés à aider le Président de la République à mourir au pouvoir, mais avant 2020.

« Le Président de la République a exprimé son souhait de mourir président, on va l’aider, mais ça avant  2020. Parce qu’il n’est pas interdit de tuer des présidents. De toutes les manières, à la fin de son mandat, le peuple aura toute la légitimité de se débarrasser d’Alpha Condé et de son système. Ceci n’est pas un secret, nous ne cachons pas  nos visages. Nous nous exprimons lorsque vous violez la Constitution sur le parjure, vous êtes passible de tout ce que le peuple veut de faire. ..», avait-t-il déclaré, en marge d’une manifestation organisée par FNDC-Paris.

Mata Malick Madou

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