72 heures du livre : conférence-débat au tour de la ‘’femme ambitieuse’’ en afrique

Publicité

En marge des activités de la 11eme édition des 72 heures du livre, deux écrivaines africaines ont Co-animé une conférence ce mercredi 24 avril 2019, en partenariat avec la coordinatrice résidente des nations unies au Mali, pour encourager la femme africaine d’être ambitieuse.

Ce panel, dont le thème est ‘’Etre une femme ambitieuse en Afrique’’ a été animé une écrivaine malienne, une écrivaine camerounaise et la coordinatrice humanitaire des Nations Unies au Mali, la Rwandaise Mbaranga Gasarabwe.

S’exprimant en premier lieu, Mbaranga Gasarabwe a confié avoir pris son père (homme politique ayant une histoire liée à la justice sociale), comme model pour réussir.

 « Vous savez dans la vie, on a toujours un modèle. Un modèle, c’est aussi quelqu’un qui vous inspire, mon père était un homme politique qui a souffert, mais qui nous a raconté son histoire. Je ne sais pas si cela m’a aidé mais j’ai porté ça et de toutes mes études et de tout ce que j’ai fait, je crois que la justice sociale et la lutte contre l’impunité a été mon combat » a révélé Mbaranga Gasarabwe.

Pour sa part, l’écrivaine malienne Sadia Touré pense que la famille est le point de départ très important dans la carrière d’une personne.

Engagée depuis son plus jeune âge, Sadia Touré a été membre du parlement des enfants au Mali avant d’écrire son 1er roman intitulé ‘’être une femme ambitieuse au Mali ‘’.

« Je peux dire que par mon père, j’ai réussi une éducation progressiste, une éducation plus ouverte au monde qui me préparait à une vie de carrière, qui ne se limitait pas seulement à se marier et à vivre en famille » souligne Sadia Touré.

Auteure de trois ouvrages, la Camerounaise, Thialy Amadou Amane, qui commencé à écrire pour dénoncer les maux des femmes au nord du Sahel, a aussi joué sa partition dans cette conférence-débat.

« J’ai commencé à écrire d’abord pour moi pour pouvoir mettre les mots sur mes maux. Les maux que je vivais, c’était d’abord une sorte d’exutoire » a relaté Thialy Amadou Amane.

Nantady Camara

Publicité