A ccusé d’avoir refusé de payer une dette contractée auprès d’une société de téléphonie mobile (orange-Guinée), après un service rendu, le ministre guinéen de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation trouve un défenseur au sein de son département.
Interrogé ce lundi 5 novembre 2018 par notre rédaction, le directeur du service de la communication du ministère, Mamadi Sidiki soutient ‘’becs et ongles’’ que son patron n’est mêlé ni de près, ni de loin dans cette affaire.
« C’est juste faire du tort purement et simplement à Mory Sangaré peut-être parce qu’on l’en veut » a réagi ce cadre du département de l’éducation.
A en croire Mamadi Sidiki, ce projet de flotte a été initié par le ministre Ibrahima Kourouma au temps de l’épidémie à virus Ebola
« C’était pour mieux gérer en temps réel l’évolution de la maladie dans les écoles. Les numéros flottes ont été distribués aux travailleurs de l’ensemble des structures décentralisées du ministère » a-t-il avoué
Toutefois, ajout-il, le département de l’éducation s’était bel et bien engagé dans un contrat avec l’opérateur Orange Guinée et le paiement de la facture allait revenir au département.
«On parle d’un montant dont je ne maîtrise pas. Ce que je sais ce contrat a été interrompu depuis avant l’arrivée d’Ibrahima Kalil Konaté K2 à la tête du département. Je ne sais pas en quoi on pourrait rendre l’actuel ministre responsable sur les réseaux sociaux ?» s’interroge-t-il, avant de souligner que l’actuel ministre de l’éducation a trouvé assez de problèmes au sein du département.
Si les uns soupçonnent Mory Sangaré d’avoir perçu un montant colossal de la part de la Banque Islamique de Développement pour la formation des enseignants, le directeur de la communication du ministère reste formel pour démentir ces allégations.
« Mory Sangaré a demandé au service nationale chargé de la formation du personnel du département de suspendre toute activité liée à la formation des enseignants (….) Il a demandé à suspendre toute formation jusqu’à ce que les cours reprennent normalement » a soutenu , Mamadi Sidiki.
Nantady Camara
