Violences à conakry : ce qui se passe à wanidara est aussi anti-démocratique

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D epuis deux jours, Wanidara est devenu le spectre de la barbarie. Des âmes sont tuées banalement. Situé sur l’axe qu’on qualifie à tort ou à raison comme l’axe du mal, ce quartier ne mérite pas de vivre une telle atrocité.

Le 06 novembre dernier, deux jeunes ont perdu la vie sous les balles des forces de l’ordre, arrachés à la fleur de l’âge comme les 99 autres jeunes réclamant leur droit. A ce jour, aucune justice n’est faite.

C’est qui traduit le manque de velléités politiques de tous les dirigeants à tous les niveaux d’agir pour la promotion de la justice dans ce pays.

À Wanidara, c’est le comble du barbarisme que se livrent les forces de l’ordre. Des maisons sont vandalisées, de vieilles femmes, également tabassées par des éléments des forces de l’ordre et des manifestants sont pourchassés et battus jusque dans leur demeure.

Il y a lieu de On se demander de quelle loi agissent les auteurs de ces atrocités ? Car, ce n’est pas en réprimant violemment les manifestations que les forces de l’ordre peuvent rétablir l’ordre public.

La situation à Wanindara exhume exactement l’humeur de tous les quartiers de Conakry qui sont prêts en finir avec les forces de l’ordre. L’assassinat du brigadier-chef à Wanidara s’analyse à tout bord comme une genèse du barbarisme et de l’anarchie.

Et du côté civil, et du côté des forces de l’ordre, la haine est bien visible. Les attitudes ou comportements anti- démocratiques de tous ceux qui font des actes ignobles à Wanindara ne sont à respecter par et encourager par personne. Qu’il soit civil ou force de l’ordre, ce sont des guinéens qui s’entretuent.

Le procureur de la république, le ministre de la justice et toutes les autorités judiciaires doivent mesurer la gravité des événements qui donnent cette horreur à Wanindara.

Ceux qui manifestent ne réclament que seulement leur droit, que justice soit faite et que les auteurs de ces tueries soient traduits à la justice pour répondre à leurs forfaitures. Et ça, même contre les civils qui tuent les forces de l’ordre.

Il est de leur devoir régalien de l’Etat d’entendre les cris de cœur de la population qui ne cesse de se radicaliser.

Le pays a besoin de la paix, de la quiétude et cela n’est possible que quand la justice est faite

Reposez-vous en paix !.

Iso Abdoul Latif

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