A Dixinn Bora, des conducteurs de taxi-moto s’érigent en entrepreneurs pour mettre en place une école informelle de formation en conduite de moto. Les séances de formation se tiennent sur un terrain de football, a-t-on assisté.
Fort d’une expérience de plus de cinq ans dans la conduite de taxi-moto, Soufiane entend, à travers des séries de formation, mettre ses compétences au service des autres jeunes.

« Pour quelqu’un qui n’a jamais conduit, on te montre d’abord comment démarrer pour faire le départ. Après ça, on te donne d’autres notions de conduite avant d’être dans la circulation » explique-t-il.
Selon lui, les cours sur le code de la route et les qualités d’un bon conducteur sont également enseignés de façon verbale par un moniteur.
« Cette théorie est directement liée à la pratique », révèle Soufiane qui se félicite de l’adhésion massive de certains apprenants.
Venu apprendre à conduire la moto, le jeune Aboubacar Djoubaté justifie son choix par son souci de s’adapter aux réalités de Conakry.
« Se déplacer à Conakry n’est pas facile surtout avec le coût élevé du transport. C’est pourquoi, j’ai jugé nécessaire d’apprendre la moto pour me déplacer facilement » confie-t-il.
En plus de la formation offerte et le transport des passagers, ces jeunes mettent également leurs engins en location pour faire le tour du stade avec un tarif qui varient entre 500 à 1000 GNF.
Mata Malick Madou