L e premier ministre guinéen de la transition a écarté, vendredi 10 mai 2024, l’utilisation éventuelle de l’ancien fichier électoral dans l’organisation du prochain scrutin pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
Selon Bah Oury, qui s’exprimait en conférence de presse, utiliser l’ancien fichier, c’est commettre les erreurs et des fautes les plus graves qu’on a connues dans le passé.
“Ce qu’il faut faire, c’est ce qui est en train d’être fait : la conduite du processus du RAVEC (Recensement administratif à vocation d’état civil). C’est d’abord une question de citoyenneté”, a-t-il indiqué.
Plus loin, le locataire du palais de la Colombe souligne que le retour à l’ordre constitutionnel ne signifie pas simplement organiser les élections pour permettre à Paul ou à Pierre de prendre le fauteuil présidentiel.
« Certains ont estimé que le retour à l’ordre constitutionnel, c’est simplement d’organiser les élections pour permettre à l’autre de prendre le fauteuil. Mais, nous sommes conscients des dégâts que cela a causé dans le passé. Il est donc question de regarder dans le rétroviseur afin de mettre les bases institutionnelles très solides, tant sur le plan politique, économique et social », explique Bah Oury, magnifiant de passage la transition en cours, qui, dit, “marquera le départ pour un nouveau cycle politique, économique et social de notre pays”.
La rédaction
