Religion : des imams de conakry énervés contre des journalistes

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Des religieux guinéens, énervés contre des journalistes qui les accusent de corruptions suite à l’organisation du concours national de lecture  d’interprétation et de mémorisation du saint Coran,  ont donné des précisions sur l’utilisation des 500 mille francs guinéens collectés par chaque mosquée de la capitale.

Selon le chef divisionnaire du secrétariat des affaires religieuses,  la sommes collectée dans les 515 mosquées de Conakry (près de 260 millions GNF, ndlr) a permis de bien préparer le concours avant l’aide de l’autorité et des personnes de bonne volonté.

 « Le motif de cette cotisation des mosquées est que les imams ne sont pas payés, ils vivent du Coran, ce sont les fidèles des mosquées qui soutiennent les imams, les enfants qui viennent pour ce concours qui  viennent des quatre coins de la Guinée viennent séjournés chez des connaissances à eux, ils viennent pour le concours du Voran, ils sont soutenus le concours qui demande beaucoup de financement pour l’organiser. Le palais a été loué, c’est pour l’Etat mais on a loué, l’Etat n’intervient que vers la fin, c’est pourquoi nous avons demandé comme nous vivons tous du Coran pendant cette célébration du Coran qu’on contribue pour nous-même, parce qu’on demandait des soutiens à certaines personnes, mais c’est peu par apport à la demande, sauf waqf Bird qui a accepté de donner le prix des 1er de chaque catégorie et le plus petit prix, celui des aveugles est de 8 millions, les 7 premiers des aveugles doivent obtenir au total 35 millions et il y a 7 catégories et qu’est-ce qu’il faut donner aux 225 candidats pour les encourager» s’est justifié El Ibrahima Camara, chef divisionnaire aux affaires religieuses.

Traitant les journalistes de l’émission les ‘’grandes gueules’’ de la radio Espace FM d’ignorants, Elhadj Ibrahima Camara  souligne qu’il faut toujours demander à la source avant de parler.

« Nous, on ira pas dans des médias pour parler, Dieu dit qu’on répond à celui qui ne connait rien par le silence, pour ceux qui parlent pour parler, le prophète Mohamed dit que la viande d’un homme religieux et instruit  est un poison, à force de les charger, tu t’arrêterais sur un œuf sans le casser, ceux qui parlent qu’est-ce qu’ils ont fait pour aider l’islam ou les musulmans » s’enflamme le chef divisionnaire du secrétariat des affaires religieuses, laissant place à d’autres imams qui sont passés à tour de rôle pour donner leurs versions des faits en langues nationales.

Nantady Camara  

 

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