Recomposition de la nouvelle ceni: malentendu entre l’ufdg et l’ufr

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A près le malentendu survenu entre l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’union des forces républicaines (UFR) dans la désignation des sept représentants de l’opposition au sein de la nouvelle commission électorale nationale indépendante(CENI), le parti de Cellou Dalein Diallo a dénoncé la mauvaise foi du parti de Sidya Touré.

Au sortir d’une réunion de l’opposition républicaine ce jeudi 10 janvier 2019, le chef de file de l’opposition guinéenne est revenu sur le processus de désignation des 7 représentants de l’opposition à la CENI.

Cellou Dalein Diallo parle de la « mauvaise foi » de l’UFR et l’intention de Bouréma Condé d’installer une CENI partielle « jusqu’à ce que l’opposition s’entende ».

Selon lui, le ministre de l’Administration du Territoire lui avait adressé une lettre pour lui demander de  transmettre la liste des 7 commissaires devant représenter l’opposition dans la nouvelle CENI. 

Après réception de cette lettre, ajoute-t-il, l’opposition a adressé un courrier immédiatement à la CENI pour demander quels sont les partis qui satisfont aux critères permettant de désigner des représentants.

« La CENI nous a  répondu en nous donnant la liste des partis ayant participé aux deux élections nationales précédentes : les élections législatives de 2013 et l’élection présidentielle de 2015. Et qu’elles sont aussi les partis qui ont obtenu deux députés à l’Assemblée Nationale parce que pour être habilité à désigner des
représentants à la CENI, il fallait satisfaire en quelque sorte ces deux conditions. Donc, il s’est avéré qu’il y avait trois partis, qui pourraient donc désigner des représentants. C’est l’UFDG, l’UFR et le PEDN. Nous avons invité ces partis à venir pour essayer de voir comment on applique la nouvelle loi sur la CENI. L’UFR et le PEDN ont répondu. Une première discussion, on s’est pas mis d’accord sur le quota à attribuer à chaque parti. On a dit que c’est au prorata des élections législatives et de la présidentielle. Donc, le calcul est facile à faire. Dans ce résultat, l’UFDG avait droit à 5,53 commissaires, l’UFR 1,14 commissaires et PEDN 0,33. Il y a une disposition de la loi qui dit qu’il faut un minimum de trois partis et il y avait trois partis qui satisfaisaient les trois conditions. Donc, on a estimé que l’UFDG qui a 5,53 et qui peut prétendre à 6, peut renoncer à ses 0,53 et l’UFR, qui a 1,14 pouvait renoncer à ses 0,14 pour que le PEDN puisse compléter et obtenir un commissaire. Le PEDN a accepté et désigné son représentant. Le parti UFR nous a informé que lui il transmet la liste de ses candidats à qui de droit et a donné les noms de deux candidats. Nous on a transmis la liste des 5 de l’UFDG et celui du PEDN. Malheureusement, le ministre a dit qu’il faut qu’on s’entende. Donc, ce courrier nous est parvenu hier. Il dit qu’en attendant, lui il va mettre en place une CENI partielle jusqu’à ce que l’opposition s’entende », a-t-il expliqué.

A cette occasion, le leader de l’UFDG a promis de répondre au courrier de Bouréma Condé dans un bref délai.

Par un décret pris, jeudi soir, le président de la République a publié la première liste de la CENI qui est composée des membres de la société civile, de l’administration et du parti au pouvoir.

BARRY Ibrahima

 

 

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