Récente libération prisonniers en guinée : un acte salutaire, mais… (amnesty international)

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E n saluant la décision de non-lieu ou de renvoi en procès concernant 97 personnes en détention provisoire depuis leur arrestation dans le contexte de la contestation de l’élection présidentielle d’octobre dernier, Amnesty International a estimé, jeudi 8 juillet 2021, que ceci ne doit pas faire oublier le maintien en détention de près de 60 autres depuis la période électorale.

« Ces libérations ne doivent néanmoins pas faire oublier que des dizaines d’autres personnes sont en détention provisoire depuis plus de sept mois, dont des opposants politiques, et qu’un activiste pro-démocratie, Oumar Sylla, est détenu arbitrairement, simplement pour s’être exprimé. Ce dernier doit être libéré immédiatement et sans conditions, tandis que les autres personnes doivent être jugées sans délai selon des procédures justes et équitables, ou libérées », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Selon cette organisation internationale de Défense de Droits Humains, si la décision de non-lieu pour 40 détenus décrispe l’espace civique, le militant pro-démocratie, Oumar Sylla doit être libéré, entre autres.

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