L e parti politique ‘’ UDIR’’, (Union pour la Défense des Intérêts Républicains) a choisi son candidat pour le représenter au sein du prochain Conseil National de la Transition (CNT), a-t-on appris.
Il s’agit du très jeune Hamidou Sow, actuel président du bureau national des jeunes du parti dirigé par Bouya Konaté.
Approché par nos soins pour savoir ce qui a pesé en sa faveur, le plus jeune candidat aux dernières élections législatives en Guinée (26 ans à l’époque, ndlr) confie que ce choix s’inscrit dans le cadre de la volonté de son parti à rajeunir et à renouveler la classe politique guinéenne.
« Le CNT fait office d’organe législatif, et nous devons écrire une nouvelle Constitution, un nouveau code électoral, c’est un grand défi qui mérite la participation de toute les couches de la société surtout la jeunesse qui représente la majorité de la population », rappelle-t-il dans un entretien accordé à notre rédaction, promettant de faire tout son possible pour relever les défis.
Qui est Hamidou Sow ?
Diplômé en Histoire des Relations Internationales de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLC), Hamidou a poursuivi ses études en Turquie, à l’Université de Selcuk et à l’Université de 19 Mayis, où il obtient successivement des diplômes en Littérature et en langue Anglaise.
« J’ai été président des étudiants Africains à Konya en Turquie. J’ai été président du Conseil National des Elèves et Etudiants de Guinée. J’ai travaillé dans une industrie en Turquie dans le commerce international, ce qui m’a permis de beaucoup voyager en Europe, en Afrique et en Asie », confie-t-il avec modestie, rappelant, au passage, avoir commencé à faire de la politique à bas-âge.
« J’ai commencé la politique depuis le lycée. J’étais chargé des Relations Scolaires et Universitaires du bureau national des jeunes du FUDEC, le parti de Louceny Fall. Mais, vu que c’était très difficile pour les jeunes d’émerger dans les partis, on a fondé le mouvement politique ‘’Osons pour la Guinée’’ où j’étais le vice-président en 2019. Vu que les mouvements politiques ne pouvaient pas se présenter aux élections, nous avons décidé avec d’autres mouvements de se rassembler dans un parti d’où la naissance de UDIR », a révèle le désormais candidat de l’UDIR pour le prochain CNT.
Crée en 2010, l’Union pour la Défense des Intérêts Républicains (UDIR), qui s’était farouchement opposée à la nouvelle Constitution, précisons-le, a participé à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 ainsi qu’aux dernières législatives du 22 mars de la même année.
Pour rappel, le futur CNT va être composé de 81 membres, dont 15 seront issus des formations politiques agréés.
Alpha Sodio Diallo