L ‘ancien ministre des Infrastructures et des Transports, Yaya Sow et cinq autres de ses co-accusés ont bénéficié, lundi dernier, d’un non-lieu dans une affaire présumée de corruption au sein de son département.
Une source judiciaire citée par nos confrères de guineenews indique que le juge de la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF), Mohamed Camera a disculpé le ministre ainsi que cinq autres accusés.
Toutefois, rapporte la même, le juge a ordonné la poursuite de trois autres personnes accusées dans cette affaire de corruption, en l’occurrence Saa Yolandé Camara, Aly Camara et François Toupou, respectivement Directeur national de l’entretien routier, Directeur général du Fonds d’entretien routier (FER) et Secrétaire général du département au moment des faits.
Par ailleurs, le juge a requalifié les charges portées contre eux, les accusant désormais de tentative de corruption.
Suspendu pendant un moment pour faute lourde, Yaya Sow avait été finalement limogé le 16 novembre 22 par le président de la transition, en raison d’une ouverture d’enquête judiciaire devant la CRIEF.
Au cours réunion de »partage de marchés », à laquelle le ministre n’avait pas pris part, rappelons-le, un enregistrement audio a été transmis au Premier ministre. Ce dernier a décidé de suspendre le ministre des Infrastructures et les personnes qui avaient participé à la réunion.
Au moment des faits, Yaya Sow avait dénoncé un complot visant à le faire chuter de son poste de ministre.
Des propos qui semblent se confirmer avec le verdict prononcé par le juge.
La rédaction
