Le challenger d’Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre dernier n’est pas libre de tout mouvement. Sa maison est occupée par l’armée depuis peu, l’empêchant de se mouvoir dans la foulée des résultats.
Celui qui a croisé le fer avec ADO lors des élections ivoiriennes d’Octobre afin d’occuper le fauteuil du palais d’Abidjan ne peut respirer à sa guise. Au cœur de la polémique pour avoir rejeté les résultats, HKB a été confiné contre son gré. Les forces de l’ordre ont d’abord extrait une vingtaine de personnes de la résidence de Bédié, dont Maurice Kakou Guikahué, le Secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Narcisse N’dri, le directeur de cabinet de l’ancien président, et plusieurs de ses neveux et nièces.
Le candidat à l’élection présidentielle voit donc son domicile entouré par les forces de sécurité à l’image du leader de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo. Ce choix sans surprise du pouvoir présageait un musèlement des adversaires au régime ivoirien, ce qui envenime la situation. Certains de ses proches ont été emmenés à la préfecture de police, d’autres à la Direction de la surveillance du territoire (DST).
Depuis que la Commission Electorale Indépendante (CEI) a déclaré la victoire du Président sortant où il lui est attribué plus de 94% des suffrages, l’opposition a vu ses militants prendre les rues.
Plusieurs quartiers d’Abidjan et villes de la Côte d’Ivoire ont été paralysées. Il est aussi reproché aux ténors de l’opposition de conspirer afin d’aller vers l’instauration d’un ‘’Conseil national de transition’’.
L’ancien président de 86 ans entend tenir tête au régime d’Alassane Ouattara malgré sa marge de manœuvre limitée.
A suivre !
Idrissa Keita
