Présidentielle 2025 en guinée: 50 partis et 16 indépendants déclarent leur candidature

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L a Directrice Générale des Élections (DGE), Djénabou Touré, a annoncé, jeudi 9 octobre 2025, que 50 partis politiques et 16 candidats indépendants ont officiellement déposé, sous serment, leur intention de participer à l’élection présidentielle prévue en décembre 2025.

Selon la responsable de la DGE, le processus électoral est désormais encadré par deux commissions ad hoc, placées sous la supervision conjointe de l’Observatoire National de Surveillance du Recensement (ONASUR), de la Cour suprême et de la DGE.

Ces structures, selon elle, ont pour mission d’assurer la transparence et la conformité du processus à la loi électorale.

Djénabou Touré a précisé que, conformément à l’article 70 de la loi électorale, la collecte des parrainages ne peut débuter qu’après la transmission officielle des dossiers à la DGE.

Deux commissions ont été créées à cet effet. L’ une chargée de la validation des parrainages, l’autre de la fixation de la caution et du plafonnement des dépenses de campagne.

Concernant la caution, elle a indiqué qu’il ne s’agit pas d’un obstacle mais d’un engagement financier. Car, affirme-t-elle, la caution est calculée en fonction des coûts liés à l’impression des bulletins de vote.

Les candidats obtenant plus de 5 % des suffrages, précise Djénabou Touré, bénéficieront d’un remboursement, tandis que les autres verront leur caution reversée au budget national.

Du côté des formations politiques, 50 partis ont désigné leurs mandataires pour participer au processus, parmi lesquels figurent le PPGR, le Bloc Libéral (BL), l’APR et l’UFD.

Parallèlement, 16 candidats indépendants ont également fait acte de candidature, dont le Dr Ben Youssouf Keïta, Robert Téa, Soliba Bangoura et un certain « Alpha Condé II ».

La Directrice Générale des Élections a conclu en soulignant que cette pluralité de candidatures illustre la volonté de renouer avec un ordre constitutionnel fondé sur le pluralisme politique.

Elle a rappelé que le respect des différentes étapes — parrainages, cautions et plafonnement des dépenses — constituera un test important pour la maturité démocratique du pays.

Par ailleurs, toutes les candidatures annoncées devront désormais être examinées par les organes compétents avant leur validation définitive pour le scrutin présidentiel de décembre 2025.

Alpha Ibn Boubacar Diallo 

 

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