L e leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), s’est exprimé, mercredi 6 décembre 2023, sur son séjour prolongé à l’étranger.
En avouant que la Guinée lui manque, Cellou Dalein Diallo affirme tout de même être en contact avec ses militants et sympathisants grâce aux nouvelles technologies.
« Je vous aurai menti si je ne vous dis pas que la Guinée me manque, mais pas tout à fait parce que je suis, grâce aux nouvelles technologies de l’information, en contact avec les militants et responsables du parti. Je préside les conseils politiques, les réunions de l’ANAD, je suis en contact avec les fédéraux de Nzérékoré, de Beyla, de Koundara grâce au téléphone, à WhatsApp », a-t-il déclaré sur Espace FM dans l’émission les Grandes Gueules.
En dépit de cet exil forcé, le principal leader politique du pays soutient qu’il reste cependant très actif dans l’animation de sa formation politique qu’il dirige depuis un peu plus de 16 ans.
« L’UFDG a 50 fédérations à l’étranger. Actuellement, j’ai beaucoup d’invitations que je n’arrive pas à honorer, toutes les fédérations veulent que je leur rende visite, mobiliser les militants pour me recevoir et ça arrive souvent, vous avez suivi mes visites à Monrovia, à Luanda, en Espagne, en Belgique, en Suisse, en Gambie, un peu partout. Naturellement, toutes les 50 fédérations, chacune veut actuellement que je lui rende visite, et j’essaie de m’organiser. Donc, le parti continue de faire le travail. Il se trouve aussi que je suis invité à beaucoup de conférences où j’ai la possibilité de donner mon point de vue par rapport au défi auquel le monde est confronté, que ça soit sur le financement du développement, sur la transition énergétique, sur la paix et la sécurité, sur la démocratie, donc j’ai cette opportunité parce que je bénéficie d’une certaine crédibilité, d’une confiance à l’extérieur, donc je participe à ces réunions », mentionne Cellou Dalein Diallo.
En d’autres termes, le président de l’UFDG souhaite vivement rentrer en Guinée pour sillonner ses différentes villes.
« La Guinée me manque, j’aurais pu vraiment repartir, faire le tour, prendre la route, aller à Nzérékoré, rencontrer les militants, à Beyla, à Kankan, je n’ai pas pu arriver à Kankan, on m’avait barré la route, jusqu’à présent les militants de Kankan et de Siguiri m’attendent, j’ai envie d’honorer leurs invitations », lance l’ancien Premier Ministre.
La rédaction