L a ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime vient de révéler que sur 235 débarcadères de pêche installés le long du littoral, seulement 9 sont aménagés par l’État.
Selon madame Charlotte DAFFE, qui s’exprimait lors du Conseil des Ministres de ce jeudi 9 décembre, la Guinée dispose d’une façade maritime de 300 Km de côte et de 235 débarcadères de pêche le long du littoral, dont 9 seulement sont aménagés par l’État et quelques autres sites gérés par des opérateurs privés porteurs d’un bail avec les services de l’État.
A l’en croire, près de 8000 pirogues de pêche artisanale et 200 navires de pêche artisanale avancée accostent dans ces débarcadères.
En déplorant l’état d’hygiène des débarcadères de Boulbinet, Bonfi, Koba, Koukoudé et Kamsar, due à l’intensité des activités, aux installations anarchiques et à une passivité des structures de gestion, la nouvelle ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime de Guinée sollicite une unité d’action avec certains départements ministériels, notamment (les ministères de la Défense, de l’Administration du Territoire et de l’Urbanisme).
« Face à ce constat, Madame la Ministre a estimé urgent de prendre un certain nombre de mesures en lien avec d’autres ministères notamment (ministères de la Défense, de l’Administration du Territoire et de l’Urbanisme) relatives notamment à l’assainissement et à la sécurité ainsi que des mesures plus spécifiques ayant trait à l’environnement institutionnel et au renforcement de la surveillance des navires de pêches », rapporte le porte-parole du gouvernement dans son compte rendu.
Parmi les recommandations formulées au terme de l’intervention de la ministre de la Pêche, il y a, entre autres,‘’ renforcer la sécurisation et la surveillance des ports et débarcadères de pêche, renforcer les équipes de patrouilles au niveau des frontières maritimes avec la Guinée Bissau et la Sierra Leone, renforcer la surveillance nocturne dans les débarcadères, renforcer les interventions des services en charge du transfert des ordures dans les débarcadères ou encore durcir les amandes afin de dissuader les braconniers de nos côtes et intéresser les patrouilles des arraisonnements.
La rédaction