Migration irrégulière : la guinée et l’italie s’unissent pour changer la donne

Publicité

La Guinée bat le record en Afrique dans la migration irrégulière. Chaque année, des milliers des jeunes clandestins perdent la vie dans la méditerranée en  voulant se rendre en Europe à la quête d’un bonheur qui n’existe pas. Pour inverser la tendance, un atelier de deux jours, financé par  l’Organisation Internationale de la Migration, à travers le fond Afrique alloué par le parlement Italien, a été ouvert ce mardi 22 janvier 2019 à Conakry.

Sur la route de l’Europe, des milliers de guinéens perdent la vie dans le désert ou sur la Méditerranée. Cette triste réalité amène le gouvernement guinéen et celui de l’Italie a conjugué les efforts pour trouver une solution à ce fléau.

« L’idée de cette rencontre est venue lors des discussions avec les représentants de l’Italie. Nous avons eu l’idée donc de voir qu’est ce qui est possible de faire ensemble pour essayer de freiner ou de limiter la migration irrégulière » a indiqué Mohamed Hady Barry, secrétaire général du ministère des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger.

Selon l’ambassadeur d’Italie en Guinée, 12 mille migrants clandestins de nationalité guinéenne ont été accueillis par son pays en 2018.  Lors de la traversée ajoute-t-il 2℅ de migrants meurent dans la Méditerranée.

Dans son intervention, Livio Spadavechia a laissé entendre que la migration irrégulière est une grande tromperie.

« La migration irrégulière est aux dépenses des jeunes qui pensent trouver quelque chose qui n’existe pas en Europe. Ils vont vivre dans une condition presque d’esclavage. C’est aux dépenses de l’Italie, de l’Europe, et de la Guinée aussi » a souligné le diplomate italien.

A l’issue de cette rencontre entre les différents acteurs concernés par la migration et le développement, des recommandations seront faites pour définir le rôle de chacun dans la gestion de la migration irrégulière.

Mata Malick Madou

 

Publicité