Meurtre du jeune thierno mamadou diallo : les résultats de l’autopsie publiés

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L e Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry a publié, lundi 6 juin 2022, les résultats de l’autopsie du corps de Thierno Mamadou Diallo tué le 1er juin à Hamdallaye, commune de Ratoma, en marge d’une manifestation spontanée contre la hausse du prix du carburant à la pompe.

Selon Alphonse Charles Wright, la mort de cet élève de la 10eme année  est due à un traumatisme d’origine balistique.

« Le Parquet Général, sur la base du rapport médico-légal en date du 03 juin 2022 du service de médicine légale de l’hôpital Ignace Deen porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que la cause de la mort de Thierno Mamadou DIALLO est due à un traumatisme d’origine balistique tiré dans une position de génuflexion probable de la victime », a annoncé Alphonse Charles Wright.

Poursuivant, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry affirme que les témoins des faits ont été identifiés avec la garantie de leur protection pour l’identification sans délai de l’auteur des faits.

Dans sa communication, Alphonse Charles Wright dit avoir également instruit au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Dixinn, conformément aux dispositions des articles 40, 41, 42, 43,44 et 45 du code de procédure pénale, d’enjoindre par voie de réquisition au Directeur Général de la Police Nationale et du Directeur Régional de la Police de Conakry, la communication sans délai de l’ordre opérationnel des unités d’intervention, notamment les unités de la Brigade Anticriminelle qui patrouillaient dans la Zone au moment des faits poursuivis sous peine de poursuite judiciaire pour refus illégal d’un service légalement dû et entrave à l’action de la justice.

En promettant l’application de la loi dans toute sa rigueur et dans un délai raisonnable dans l’intérêt d’une bonne administration de l’enquête en cours, le Parquet soutient avoir instruit le dépôt, par de réquisition, de la liste de tous les agents des unités d’intervention concernées par le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile dans un délai de trois (03) jours, à compter de la présente instruction et le placement des lieux du crime sous mains de justice pour faciliter le travail des enquêteurs.

Par ailleurs,  le Parquet Général, qui met en garde contre toute récupération politique d’une enquête judiciaire et réitère qu’il engagera des poursuites judiciaires conformément à la loi, a promis de communiquer le 24 juin prochain sur l’évolution de l’enquête dans la limite du secret de ladite enquête.

La rédaction

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