Mécontentement des citoyens de kaloum face aux entassements d’ordures

Publicité

A  l’heure où le problème de santé publique constitue une véritable situation préoccupante,  en plein jour, sous l’œil des autorités du gouvernorat de Conakry et de la commune de kaloum, des tas d’ordures peuplent le quotidien des citoyens.  

Les populations de Kaloum, précisément des quartiers de Manquépas et d’Almamya, se plaignent d’une centrale d’ordures installée par une société d’évacuation de déchets travaillant en collaboration avec les autorités administratives guinéennes.

Les autorités municipales sont restées sourdes et muettes face à ce que peut provoquer l’existence d’une pareille centrale en plein cœur de ville (risques de maladies graves, odeurs nauséabondes, embouteillages etc…). La situation devient préoccupante pour les citoyens de la localité dénonçant énergiquement l’incurie des services municipaux. Au quartier Manquepa, une vendeuse de riz, MME. Fatoumata Camara, s’explique :

 « Nous avons essayé de convaincre les responsables  de la gestion de ces poubelles afin qu’ils comprennent que l’endroit n’est pas du tout approprié pour une centrale d’ordures. Mais, malheureusement, ils refusent de nous écouter en refusant  de  dégager cette montagne d’ordures hors de Kaloum.

Aujourd’hui, nous sommes très exposés aux risques de maladies étant donné que c’est ici que nous préparons pour servir des plats de riz aux clients et parfois même  nos clients se  gênent   en achetant à manger ici. Mais, comme  on n’a pas d’autres solution,  parce que manger est un besoin vital,  ils  sont obligés  donc de venir manger chaque jour en s’en remettant à la volonté de Dieu ».

La montée des problèmes de santé grave en Guinée s’explique justement par ce manque de salubrité publique et par une démission complète des autorités concernées à tous les niveaux. En revanche, nonobstant les plaintes des autorités concernées, une attitude citoyenne responsable devrait caractériser le comportement des habitants de la localité pour ce qui est de la problématique de la salubrité publique.

Par Ibrahima Kalil Sylla

 

Publicité